Art et Culture
Des journalistes outillés pour lutter contre la dégradation des terres
Publié le lundi 23 fevrier 2015 | Sidwaya
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e Programme national de partenariat pour la gestion durable des terres (CPP) a formé, du 11 au 13 février 2015, à Kombissiri, des journalistes et des communicateurs à la formulation des projets de gestion durable des terres et le règlement alternatif des conflits fonciers. L’objectif du CPP est de faire des journalistes des alliés dans la lutte contre la dégradation des ressources naturelles.
Selon le ministère de l’Environnement et des Ressources halieutiques, 34% des terres du Burkina Faso sont dégradées du fait des actions de l’homme et du climat. De plus, 105 000 à 250 000 hectares de terres se dégradent chaque année. Toute chose qui accentuerait les conflits fonciers. Pour inverser cette tendance, le Programme national de partenariat pour la gestion durable des terres (CPP) a initié depuis 2011 une série de formations des différents acteurs impliqués dans la gestion des ressources naturelles pour un changement du mode d’utilisation de ces ressources. Ainsi, du 11 au 13 février 2015, une trentaine de journalistes et de communicateurs ont été formés à la gestion durable des terres et au règlement alternatif des conflits fonciers. Pendant 72 heures, les participants ont été instruits aux notions de gestion durable des terres, de projet structurant, aux concepts et principes de l’aménagement du territoire. Un projet structurant est une interaction d’activités socio-économiques interdépendantes permettant de résoudre de façon coordonnée et cohérente la problématique de la gestion rationnelle des ressources naturelles. Il prend en compte les dimensions écologique, économique et sociale, les trois aspects de la durabilité. Les journalistes ont aussi été éclairés sur les évolutions des politiques et législations foncières en vigueur, la loi portant régime foncier, les acteurs et les structures qui interviennent dans le règlement des conflits fonciers au Burkina Faso. Pour le coordinateur national du CPP, Michel Jérôme Tankoano, le rythme de la dégradation des terres au Burkina Faso est inquiétant. Ce qui nécessite, selon lui, des changements de comportement et de modes de production pour la survie des générations présentes et futures. «Nous voulons promouvoir un environnement institutionnel et politique propice à une plus grande prise de conscience sur l’importance de la gestion durable et équitable des terres en faveur du développement du pays. Ce qui justifie cette formation des journalistes qui, de par leur rôle social, sont les mieux indiqués pour faire le plaidoyer», a-t-il expliqué. Il a donc invité les participants à faire siennes les ambitions du CPP en produisant des articles et des émissions sur les thématiques concernées. L’appel a bien été compris par les journalistes qui ont promis de faire bon usage des connaissances acquises pendant la formation.
Eliane SOME
some.ella@yahoo.fr
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