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Politique : le CDP remobilise ses troupes dans le Boulkiemdé

Publié le vendredi 20 fevrier 2015 | aOuaga.com

© aOuaga.com par Wiraogo Zongo
La section du Boulkiemdé du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) a tenu sa conférence provinciale annuelle le 15 février 2015 à Koudougou

Les différents responsables des sous sections et des structures spécifiques du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) ont tenu leur conférence annuelle provinciale le dimanche 15 février 2015 dans la salle de conférence de la Direction régionale de l’Education nationale et de l’Alphabétisation du Centre-Ouest (DRENA/CO) à Koudougou. C’est le secrétaire provincial du CDP/ Boulkiemdé, Maurice Mocktar Zongo, qui a présidé les travaux. Des membres du directoire du CDP et le député CNT (Conseil national de la transition), Boubacar Bouda, y ont également pris part.

Après la levée de l’arrêté de suspension de ses activités, l’ex-parti au pouvoir, le CDP est en train de remobiliser ses troupes pour la reconquête du pouvoir en octobre 2015. Dans le Boulkiemdé, les responsables des sections de bases, des structures spécifiques et des membres du directoire du parti se sont retrouvés le 15 février 2015 à Koudougou pour une conférence provinciale annuelle. Après l’exécution de l’hymne du parti et avant l’ouverture des travaux, le secrétaire provincial du parti, Maurice Mocktar Zongo, a demandé une minute de silence en la mémoire des victimes de l’insurrection populaire et à celle de leur camarade décédé tout dernièrement à Sabou. « Il est clair que la crise que nous avons traversée a des effets sur la cohésion en notre sein et sur l’assurance de certains de nos militants. Donc le message de ce matin est simple. C’est juste un message de raffermissement des liens et de la cohésion au sein du CDP », a déclaré de son côté le député du Conseil national de la transition (CNT), Aboubacar Bouda. A son avis, la rencontre du jour va renforcer la solidarité et la sérénité dans les rangs car, a-t-il estimé, perdre le pouvoir, ce n’est pas perdre son âme. Sur l’avenir du parti dans cette partie du Burkina après l’insurrection populaire, M. Bouda dit garder espoir au regard de la mobilisation.

Correspondance particulière de Wiraogo ZONGO