Plus de 562 millions de FCFA ont été mobilisés pour l’organisation de l’édition 2012 des journées de promotion minière (PROMIN), tenue du 6 au 8 décembre 2012 à Ouagadougou, a appris APA, jeudi, auprès du comité d’organisation de la manifestation qui a animé un point de presse en vue de faire le bilan de l’activité.
Selon le Président du comité d'organisation (PCO), par ailleurs, secrétaire général du ministère en charge des Mines, Emmanuel Nonyarma, sur les 562 100 920 francs CFA mobilisés, les dépenses se sont élevées à 289 156 471 francs CFA.
Soit, un reliquat de 120 218 272 F CFA des recettes propres, qui permettra de situer la manifestation dans la durée et s'orienter vers une autonomisation financière.
De l'avis de M Nonyarma, PROMIN 2012 a été un succès à divers niveaux.
«Ces journées sont désormais inscrites dans les rendez-vous des opérateurs du secteur minier mondial tout comme Prospectors and developpers association of Canada (PDAC) au Canada », a t-il relevé.
Il a justifié la satisfaction du comité d'organisation par le degré de mobilisation des participants.
En effet, selon lui, sur 500 invités attendus initialement, plus de 700 représentants de sociétés minières, géo-services, pétrolières et de l'administration ont répondu à l'appel.
A cela, s'ajoute la présence de 18 pays issus de l'Afrique et de l'Europe.
« Les journées ont été marquées par des expositions, des conférences-débats et des excursions sur les sites miniers d'Essakane et de Perkoa », a indiqué le PCO.
Le conférencier a expliqué que 126 stands ont été occupés par les exposants, 30 exposés ont été présentés et que des tables rondes suivis d'échanges ont été tenues.
PROMIN 2012 a été la cinquième manifestation du genre.
La 6ème édition est prévue pour décembre 2014.
L'un des objectifs de ces journées est de vendre le potentiel minier burkinabè auprès des investisseurs dans un contexte où le secteur enregistre l'entrée en production de sept mines, principalement d'or.
Le secteur minier a attiré, au cours des dernières années, un investissement estimé à 1, 5 milliard de dollars US.
Mieux, sa contribution au titre des taxes et impôts ne cesse de croître. Elle est ainsi passée de quasi zéro franc en 2005 à plus de 127 milliards de F CFA en 2011.
