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Diaspora burkinabè à propos de la présidentielle 2015 : « notre droit de vote n’est pas négociable »
Publié le vendredi 20 fevrier 2015  |  L`Observateur Paalga
Municipales
© aOuaga.com par Séni Dabo
Municipales partielles à Ouagadougou : les électeurs de l`arrondissement 4 accomplissent leur devoir
Dimanche 23 février 2014. Ouagadougou. Les électeurs de l`arrondissement 4 ont pris d`assaut les bureaux de vote pour accomplir leur devoir civique dans le cadre des élections municipales partielles




Le Collectif des Associations et Mouvements de Jeunesse Burkinabè en Côte d’Ivoire (CAMJBCI), entité de la Société civile regroupant les jeunes leaders de la Diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire, réuni en session extraordinaire ce jour, réitère son attachement aux valeurs démocratiques et apporte son soutien sans faille aux Autorités de la Transition afin de réussir leur mission qui doit aboutir à des élections démocratiques, libres, transparentes , et surtout inclusives.

Suite à l’ insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 ayant conduit à la chute de l’ex-président SEM Blaise COMPAORE, les activités ci- dessous énumérées ont été organisées par le CAMJBCI :

- Déclaration de presse pour appeler tous les acteurs à l’apaisement ;

- Envoi d’une mission à Ouagadougou du 25 Novembre au 04 décembre 2014 pour la remise de notre Mémorandum aux autorités de la Transition puis conférence de presse ;

- Conférence de presse à la Maison de la presse à Abidjan– Plateau le 15 Janvier 2015

- Organisation d’un meeting à la Place In’Challah de Koumassi, Abidjan le 07 Février 2015

- Sit-in du 13 Février 2015 devant le Consulat général du Burkina Faso à Abidjan en partenariat avec la COMPADIB

- Et différentes déclarations de presse pour attirer l’attention de nos autorités quant à la nécessité et au respect du droit de vote des Burkinabè de l’extérieur.

Cependant, face aux tâtonnements de ses principaux acteurs dans les prises de décisions parce qu’incapables de présenter une Feuille de Route Claire aux Partenaires au Développement du Burkina Faso et aux Institutions financières pour l’organisation des élections, nous exigeons que le président de la Transition, SEM Michel KAFANDO, les membres du Conseil National de Transition (CNT), ainsi que toutes les filles et tous les Fils de notre Pays appelés au chevet de la Mère Patrie soient neutres afin de permettre à tous les Burkinabè de jouir pleinement de leur droit civique à travers le respect de leur droit de vote pour le choix du Président du Faso en octobre 2015.

Pour ce faire, nous tenons au respect scrupuleux de l’Article 1 de notre Constitution, de la Loi N° 019-2009 du 07 mai 2009, de l’Article 52 du Code Electoral et de l’Article 22 de la Charte de la Transition signée sans contrainte par tous les acteurs de la vie socioéconomique et politique de notre Pays car notre droit de vote que nous réclamons à cor et à cri n’est pas négociable . En toute objectivité, nous exigeons que soit pris le temps qu’il faudra pour organiser des élections démocratiques, libres, transparentes et surtout inclusives qui prennent en compte tous les Burkinabè où qu’ils soient.

Nous, Burkinabè de l’extérieur, condamnons fermement cette tentative d’exclusion , de bannissement et de rejet tendant à faire de nous des Burkinabè de seconde zone ou des Caisses à sous et disons NON, NON et NON à la confiscation de notre droit légitime qu’est le droit de vote pour des desseins inavoués.

Nous demandons au Groupe de Contact International conduit par SEM Macky SALL, président de la République sénégalaise d’user de tout son poids pour que la pleine participation des Burkinabè de l’Extérieur au choix démocratique du Président du Faso en Octobre 2015 soit effective afin d’éviter de faire de nous des apatrides et des bombes à retardement.

Nous remercions et encourageons toutes les Diasporas qui ont commencé à donner de la voix pour le respect de notre droit de vote qui reste inaliénable. Cependant, nous appelons solennellement celles qui ne l’ont pas encore fait à se mobiliser à travers des marches, des sit-in devant Ambassades et Consulats suivis de leur fermeture, des conférences, des déclarations ….pour faire échec à cette forfaiture car « plus rien n’est, ne doit et ne sera comme avant »

PAIX AU BURKINA FASO !!!!!!!!!!!

DIASPORA BURKINABE : « Tous Unis pour le Combat de l’Intégration et de la Solidarité»



FAIT A ABIDJAN, LE 19 FEVRIER 2015

Le Porte-parole

ZALLE Moussa
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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