Qualité de la viande bovine à Ouagadougou : bonne ou mauvaise, on en raffole #aOuaga

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Qualité de la viande bovine à Ouagadougou : bonne ou mauvaise, on en raffole

Publié le vendredi 20 fevrier 2015 | DNF

© Autre presse par DR
Elévage de Boeuf

La viande de bœuf a une place importante dans l’alimentation quotidienne des populations burkinabè, particulièrement celles ouagalaises. Cependant, nombreuses sont les personnes qui ignorent la provenance ou la qualité de ce qu’elles consomment. Allons à la découverte de la qualité de la viande de bœuf offerte dans l’un des quartiers de la capitale burkinabè.

Il est 6 heures passées de quinze minutes, ce mardi 10 février 2015. Le jour venait à peine de s’installer et le soleil avait déjà signalé sa présence. Et, c’est à cet instant précis qu’un véhicule (10 tonnes) avec une allure nonchalante vient marquer son arrêt juste devant le marché à bétail de Tampouy (ex- secteur 20). A l’intérieur de cette voiture se trouvaient des hommes, des poulets, des bœufs et des moutons. Du coup, nous nous approchons pour voir réellement ce qui a bien pu se passer avec cette locomotive. Car, sur les visages de ceux qui étaient à bord se lisait un découragement mélangé à une attitude de tristesse. Grande était notre surprise quand nous remarquons que le camion venait décharger des animaux sans vie. Le vehicule et ses occupants ont respiré une odeur nauséabonde depuis le point de départ. Des bœufs morts, des moutons moribonds et des poulets qui respiraient à peine. Dans les minutes qui ont suivi, des bouchers tout souriants, machettes en main, s’approchèrent du camion. « Toum waa min », lanc un jeune boucher excité par la vue du fourgon. Cela sous-entendait que l’arrivée du camion est un « bon business » pour eux. Après quelques conversations avec un des occupants (sûrement le propriétaire des bêtes de qui nous n’avons pas pu obtenir un mot) , les animaux ont été déchargés. Transportés dans des tricycles et des charrettes, les animaux morts se sont retrouvés justes derrière le marché à bétail. Poussés par la curiosité, nous avons suivi le « cortège funèbre » avec l’idée de savoir ce que deviendraient ces bêtes mortes…