Économie
Sécurisation des sites miniers : l’ONASSIM et ses partenaires peaufinent une stratégie
Publié le vendredi 20 fevrier 2015 | Sidwaya
© Autre presse par DR
Mines : la société minière australienne Gryphon minéral reçoit un permis environnemental de son projet aurifère de Banfora |
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L’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) a organisé, le jeudi 12 février 2015, à Ouagadougou, son deuxième atelier de concertation avec ses partenaires de l’administration publique en vue de l’opérationnalisation de l’office.
L’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) veut renforcer ses actions sur les sites aurifères. Pour l’atteinte de cet objectif, il a convié ses partenaires de l’administration publique à un atelier de concertation en vue d’adopter des stratégies pour assurer la mise en œuvre de ses missions. L’objectif principal de la rencontre est de créer un espace de réflexion et d’échanges entre eux, en vue de délibérer des questions participant de l’opérationnalisation de l’ONASSIM. C’est pourquoi, les participants se sont imprégnés de l’état des lieux en matière de sécurisation des sites miniers assurée par les forces de défense et de sécurité, fait connaissance de l’office et ses missions. Ils ont également fait des suggestions et propositions sur une organisation qui permettra à l’office d’assurer efficacement ses missions. Le secteur minier du Burkina Faso a connu un essor considérable depuis 2006, grâce à la mise en place d’une politique ambitieuse pour attirer les investisseurs, a reconnu le représentant de l’ambassadeur de France, Franck Humbert. Ce qui se justifie par l’accroissement du nombre d’opérateurs miniers, l’augmentation du volume de la part contributive du secteur au budget de l’Etat, la création d’emploi. «Ce secteur est devenu en l’espace de quelques années, le second secteur d’emploi avec près d’un million de personnes travaillant sur les sites, qu’ils soient industriels ou artisanaux», a-t-il mentionné. Cependant, ce développement rapide pourrait être remis en cause par diverses menaces qui entament la sérénité du secteur, a déploré M. Humbert. Parmi ces menaces, il a cité, entre autres, le terrorisme, la criminalité, les conflits entre populations riveraines, les opérateurs économiques et services de l’Etat. Toute chose qui, selon lui, mine la confiance mutuelle et pèse sur le développement économique et social du Burkina Faso. En témoignent, des récents conflits concernant l’exploitation industrielle, semi-mécanisée et artisanale sur plusieurs sites. Pour sa part, le directeur général de l’ONASSIM, le colonel-major François Ouédraogo, s’est dit conscient des multiples défis qui sont à relever par l’office depuis sa création. «Les services publics partenaires que vous représentez à la mise en œuvre efficace des thérapeutiques, que chaque département ministériel en ce qui le concerne conçoive une stratégie pour lutter contre ces fléaux», a affirmé le représentant du ministre en charge de la sécurité, Léonard Guira. M. Guira a remercié la France pour son accompagnement dans la quête de la transparence et de la bonne gouvernance indispensables aux industries extractives au «pays des Hommes intègres». Pour lui, en acceptant de financer l’organisation de cet atelier, la France contribue à la montée en puissance de l’ONASSIM qui, en exécutant ses missions avec efficacité et efficience, contribuera assurément au renforcement de la bonne gouvernance au Burkina Faso. Créé le 18 décembre 2013, l’ONASSIM a pour but de contribuer à la sécurisation des investissements et des activités du secteur minier, à la sécurité environnementale et douanière en milieu miner par l’exécution de missions de surveillance, de contrôle de zone et par la manifestation d’une présence dissuasive sur les installations d’importance vitale à caractère minier situées sur le territoire national.
Abdel Aziz NABALOUM
emirathe@yahoo.fr
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