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Des experts préparent la 3ème session de la Commission mixte de Coopération Burkina-Togo
Publié le vendredi 20 fevrier 2015  |  AIB

Ouagadougou - Des experts burkinabè et togolais ont débuté jeudi, les préparatifs de la 3ème session de la Commission mixte de coopération qui lie les deux pays depuis près de 30 ans.

«Je vous invite à la relecture des Accords qui existent pour les mettre au diapason de l’évolution de notre coopération ainsi qu’à la finalisation d’une quinzaine de projets d’Accord soumis à votre examen attentif», a déclaré le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères burkinabè Jacob Pasgo, à l’ouverture de la rencontre des experts burkinabè et togolais.

Pendant deux jours, les experts vont réviser les accords qui lient leurs pays notamment dans les domaines de l’économie, du commerce, de la culture, de la bonne gouvernance, des transports routier, maritime et aérien.

Ils vont également réfléchir sur la libre circulation des personnes et des biens et travailler à assurer la fluidité du trafic entre les deux pays.

Pour la directrice de cabinet du ministre des Affaires Etrangères et de la coopération du Togo, Essohanam Géneviève Telou, lorsqu’on parle de coopération, «l’on a tendance à tourner le regard vers les puissances occidentales».

Or, a-t-elle poursuivi, «la coopération sud-sud reste un levier important de notre développement et doit nous permettre de combler le gap (l’écart) que la coopération nord-sud n’a su combler depuis plus d’un demi-siècle».

La Grande Commission Mixte de Coopération Burkina Faso-Togo a été crée le 20 janvier 1984 à Kara au Togo entre les présidents d’alors, Feux le capitaine Thomas Sankara et le général Gnassingbé Eyadema.

Par cet accord, les deux pays se sont dotés d’un cadre formel d’échanges, de partage et de mise en valeur de leurs avantages comparatifs, en s’engageant résolument sur la voie des consultations périodiques afin d’entretenir une coopération fructueuse et mutuellement bénéfique.

«Cette volonté s’est trouvée confrontée aux vicissitudes des parcours respectifs de nos Etats qui n’ont pas permis aux deux parties de tenir des rencontres régulières comme convenu», a regretté Essohanam Géneviève Telou.

«Je formule le vœu que la présente rencontre aboutisse à des résultats qui contribueront au renforcement de la coopération entre nos deux pays, à l’ouverture de nouvelles perspectives au profit de nos deux peuples et au renforcement de l’existant», a souhaité Jacob Pasgo.

WIS
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