Politique
Défense de la charté de la transition : le ROSCT en fait son cheval de bataille
Publié le jeudi 19 fevrier 2015 | Le Pays
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Après la présentation officielle du Réseau des organisations de la société civile (ROSCT), ses premiers responsables sont passés à une autre étape. Elle a consisté à expliquer le contenu de la Charte de la transition aux populations qui ne savent ni lire, ni écrire, afin de les inviter à la défendre. Le ton a été donné à l’arrondissement 11 de la ville de Ouagadougou, le 15 février dernier. Cette opération conduira les membres du réseau dans un premier temps, selon son coordonnateur, Sidiki Dermé, dans tous les arrondissements, autres communes rattachées à la ville de Ouagadougou et dans toutes les autres régions du Burkina. « Nous avons estimé qu’il était intéressant de venir devant ces populations, dans leur milieu, et leur expliquer les valeurs prônées par la Charte. Laquelle charte est écrite en français ; tous les Burkinabè ne comprennent pas le français alors que tous sont concernés par la Charte. C’est cette raison qui nous a amenés, en tant qu’organisation de la société civile à organiser ces conférences publiques pour une appropriation sociale de la Charte. Si les gens comprennent la Charte, ils vont la défendre », a expliqué Sidiki Dermé. La Charte, a-t-il poursuivi, n’est pas seulement faite pour ceux qui savent lire et écrire mais, elle est une affaire de tous les Burkinabè. Pour lui, il est aussi important, de prendre en compte les aspirations de tous les Burkinabè, y compris ceux qui étaient « égarés », pour le développement du Burkina. Car, a-t-il estimé, le Burkina ne peut pas se développer sans eux. Ce qui nécessite, selon lui, la culture des valeurs de tolérance et de pardon. Selon Sidiki Dermé, certaines personnes pensent que la transition se résume au président Michel Kafando et au Premier ministre, Yacouba Isaac Zida alors que la transition est une affaire de tous. C’est pourquoi, il a indiqué qu’il était important que les gens s’approprient la Charte pour en faire leur affaire. « Les événements récents ont prouvé que la charte mérite d’être défendue. Défendre la Charte, c’est nous défendre nous-mêmes », a-t-il conclu.
Issa SIGUIRE
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