Art et Culture
Traitement de l’information : 4 jours pour une meilleure prise en compte du citoyen
Publié le jeudi 19 fevrier 2015 | FasoZine
© aOuaga.com par A.O
L’Union nationale de l’audiovisuel libre du Faso (UNALFA) organise du 18 au 21 février 2015 à Ouagadougou, avec l’appui de Canal France international (CFI), un séminaire de formation sur le thème «Démocratie burkinabè, citoyens, médias, politique : quelles nouvelles relations ?» |
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Ouagadougou abrite depuis ce mercredi 18 février 2015 et ce jusqu’au samedi 21 février prochain, un séminaire de formation des acteurs du monde médiatique, entrant dans le cadre du programme « Fasomédias ». Organisé par l’Union nationale de l’audiovisuel libre du Faso (Unalfa) avec l’appui de Canal France international (CFI), agence française de coopération médias, ledit séminaire est placé sous le thème : « Démocratie burkinabè, citoyens, médias, politique, quelles nouvelles relations ». Le clap d’ouverture des travaux a été donné ce mercredi 18 février 2015 par Gilles Thibault, l’ambassadeur de France au Burkina.
Il s’agira au cours de ce séminaire de définir de nouvelles relations entre les médias, les citoyens, et les acteurs politiques. A cet effet, il est attendu des acteurs médiatiques de modifier certaines de leurs pratiques professionnelles en vue de mieux renforcer leur crédibilité aux yeux des citoyens.
L’ambassadeur de France au Burkina Faso, Gilles Thibaut, a exhorté les journalistes à continuer à traiter l’information avec impartialité, neutralité tout analysant et présentant les faits avec toute l’objectivité requise. « La presse burkinabè jouit d’une bonne réputation à l’international et est l’une des meilleurs en termes de qualité sur le continent africain. De ce fait, il faut que vous gardiez cette place. Et la meilleure façon de le faire est la formation continue, d’où l’intérêt de cet exercice est fondamental », a-t-il indiqué.
Pour le président de l’Unalfa, Charlemagne Abissi, l’objectif de ces échanges est de sortir du traitement de la politique politicienne et d’aller vers un traitement de l’information politique sous l’angle citoyen. « Tout le monde nous dit aspirations du peuple, tout vient du peuple. Mais finalement, est ce qu’on va voir réellement ce que le peuple veut ? » s’est-il interrogé.
En outre, il a affirmé que les médias avaient besoin du concours des organisations de la Société civile (OSC) pour pouvoir relayer de manière exacte les aspirations du peuple. Et qu’à l’issue du séminaire, les acteurs des médias devront parvenir à ce partenariat.
A l’issue du présent séminaire, il est prévu une série d’autres formations entrant dans le cadre du programme Fasomédias qui se déroulera sur une période de 24 mois. La première formation de cette série commencera le lundi 23 février et concernera les OSC et les rédacteurs en chefs sur le management éditorial. Notons que le programme Fasomédias est financé à la fois par la France et l’Union européenne. L’appui technique est assuré par Canal France international (CFI), agence française de coopération médias.
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