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La désaffection des citoyens burkinabè pour «la politique politicienne», au cœur d’un séminaire
Publié le mercredi 18 fevrier 2015  |  AIB

La désaffection des citoyens burkinabè pour «la politique politicienne», au cœur d’un séminaire

Ouagadougou, le 18 Févr. 2015 (AIB)-L’Union nationale de l’audiovisuel libre du Faso, a débuté mercredi, un séminaire devant permettre aux médias d’ôter aux citoyens burkinabè leur «désaffection pour la politique politicienne» et de promouvoir «la politique citoyenne».

Prévu du mercredi 18 au samedi 21 février 2015, le séminaire organisé par l’Union nationale de l’audiovisuel libre du Faso (UNALFA) porte sur le thème « Démocratie Burkinabè, Citoyens, Médias et politiques : quelles nouvelles relations ? ».

Le séminaire doit également permettre de lancer le programme d’accompagnement 2015-2016 des médias au traitement citoyen de l’information politique appelé « Faso Médias ».

«Faso Médias permettra de revisiter l’environnement de travail des journalistes en mettant le doigt sans partie pris sur les problèmes qui plombent l’efficacité et la crédibilité des journalistes burkinabè», a indiqué le président de l’UNALFA Charlemagne Abissi.

Il a précisé le projet qui prendra fin en 2017, doit créer un partenariat social entre medias et organisations de la société civile en mettant le citoyen au centre de la société.

Premier du genre depuis l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui a balayé le régime de Blaise Compaoré, « il doit susciter une meilleure application des médias dans la sensibilisation aux questions d’intérêts générales», selon le directeur Adjoint Afrique de l’Agence française de coopération médias Bernard Chenuaud.

Selon lui, « les médias doivent être renforcés en tant que canaux d’expressions des préoccupations publiques et des exigences citoyennes pour un autre regard des gouvernés à l’égard des gouvernants ».

La préparation du séminaire à démarré depuis juillet 2014 et a regroupé les membres de l’UNALFA, plusieurs acteurs du monde des medias et de la société civile burkinabè.

« Il nous est apparu que face à la méfiance, à la désaffection des citoyens envers la politique politicienne, il faut revenir à la politique citoyenne » a-t-il fait savoir Bernard Chenuaud notant que le rôle des médias en collaboration avec la société civile peut être déterminant.

PT/WIS
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