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Burkina : naissance d’un Cadre de concertation des partis politiques de l’ex-opposition
Publié le mercredi 18 fevrier 2015  |  Agence de Presse Africaine
Mouvement
© aOuaga.com par Séni Dabo
Mouvement d`humeur du RSP : l`ex-opposition vigilante et inquiète
Vendredi 6 février 2015. Ouagadougou. Des responsables de partis affiliés à l`ex-chef de file de l`opposition politique (CFOP) ont animé une conférence de presse pour réagir au mouvement d`humeur du 4 février du Régiment de sécurité présidentielle (RSP)




Un Cadre de concertation des partis politiques (CCPP) vient de voir le jour au Burkina Faso et regroupe 26 partis politiques qui étaient affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP), a-t-on appris mercredi, auprès des initiateurs du regroupement.

Le document portant création du CCPP, apprend-on, a été paraphé dans la soirée du lundi 16 février dernier à Ouagadougou.

Le Cadre de concertation des partis politiques, selon Norbert Michel Tiendrébéogo du Front des forces socialistes (FSS), a pour rôle d’’’accompagner la transition’’.

Pour lui, le CCPP va travailler non seulement à mettre les autorités de la transition à l’abri de ‘’déviations’’, mais aussi et surtout à les aider à ‘’organiser des élections transparentes et crédibles’’.

Selon M. Tiendrébéogo, le cadre de concertation sera dirigé par un bureau dont la composition sera mensuellement rotative en commençant par les partis dont la première lettre du sigle est ‘’Z’’.

Il a précisé que la première composition, de ce bureau pourra être opérationnelle à partir de la dernière semaine du mois de février en cours.

Le Cadre ainsi créé, souligne-t-on, est ouvert aux adhésions de partis politiques.

‘’Toute nouvelle adhésion doit faire l’objet de consensus des membres fondateurs ‘’, a indiqué Norbert Michel Tiendrébéogo, ajoutant que ‘’nous allons essayer de tout faire par consensus’’.

Toujours selon Michel Tiendrébéogo, cette adhésion ne peut être refusée aux partis de l’ex-majorité, s’ils en faisaient la demande avec ‘’l’intention d’accompagner la transition, de poser des actes qui soient positifs’’.

Depuis le 17 novembre 2014, le siège l’ex-CFOP a été fermé, rendant, du coup, compliquées les rencontres des membres de ce regroupement de dirigeants de l’ex-opposition burkinabè.

La fermeture du siège du CFOP fait suite à l’insurrection populaire qui a conduit à l’incendie de l’Assemblée nationale et la démission de l’ex-président du Faso, Blaise Compaoré.

L’institution CFOP n’avait donc plus de raison d’exister puisque l’Assemblée nationale a été dissoute.

ALK/cat/APA
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