Politique
Elections législatives et municipales : L’ANC pour les candidatures indépendantes
Publié le mercredi 18 fevrier 2015 | Le Pays
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Pour les élections municipales et législatives de fin 2015, l’Alliance des Nouvelles Consciences (ANC) plaide pour les candidatures indépendantes. Elle estime que l’interdiction de ces candidatures est une violation flagrante de la constitution. Les jeunes leaders de cette alliance ont rendu publique leur position, le vendredi 13 février dernier, à la cité universitaire de la Patte d’Oie, au cours d’une conférence de presse.
Les articles 1er, 12 et 13 de la constitution du 2 juin 1991 ; c’est sur ces instruments juridiques que l’Alliance des nouvelles consciences s’est fondée pour condamner l’interdiction des candidatures indépendantes pendant les élections législatives et municipales à venir au Burkina Faso. « Tous les Burkinabè, sans distinction aucune, ont le droit de participer à la gestion des affaires de l’Etat et de la société. A ce titre, ils sont électeurs et éligibles dans les conditions prévues par la loi », stipule l’article 13 de la constitution. Au regard surtout de cette disposition, Marc Bologo, président de l’ANC, a indiqué que ne pas autoriser les candidatures indépendantes non seulement aux municipales mais aussi aux législatives est une incongruité et une incohérence qu’il faut corriger ici et maintenant. Prenant l’exemple du Ghana, considéré comme un modèle de bonne gouvernance et de démocratie en Afrique, où la loi interdit même les partis politiques aux élections locales, l’ANC estime que l’interdiction des candidatures indépendantes au Burkina Faso est une aberration politique. « Si nous voulons réellement jeter les bases d’une véritable démocratie au Burkina Faso, il y a nécessité que les candidatures indépendantes soient prises en compte dans les très prochaines réformes du gouvernement de transition, gage d’un Burkina stable et de paix sociale », a recommandé Marc Bologo. En plus de ce sujet, les responsables de l’ANC se sont prononcés sur le comportement récent du Régiment de sécurité présidentielle. « Nous condamnons sans détours le comportement du RSP ayant empêché la tenue du conseil des ministres du mercredi 4 février dernier », a confié le président. Sur la question de la dissolution de cette unité, l’ANC ne partage pas le même avis que ceux qui estiment qu’il faut dissoudre le RSP ici et maintenant. Selon l’Alliance des nouvelles consciences, la résolution de cette crise passe nécessairement par un dialogue franc entre le RSP et les autres acteurs.
Yannick SANKARA
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