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Burkina : grève de 48 heures pour exiger la baisse du prix du carburant
Publié le mercredi 18 fevrier 2015  |  Agence de Presse Africaine

Les syndicats du Burkina Faso ont déclenché ce mardi, une grève de deux jours afin d’exiger la baisse du prix des hydrocarbures dans le pays, a constaté APA, dans la capitale burkinabè.

Selon les responsables syndicaux, la grève a été maintenue parce que la rencontre d'échanges du 13 février dernier entre l'Union d'action syndicale (UAS) et le gouvernement burkinabè a été infructueuse.

«La délégation syndicale a noté que le gouvernement n'a pas examiné sérieusement les préoccupations contenues dans leur préavis de grève, entre autres, pour la baisse significative du prix du carburant », a déclaré un responsable syndical.

En ce premier jour de grève, des travailleurs se sont retrouvés au piquet de grève à Ouagadougou à l'éducation ouvrière pour écouter le communiqué des responsables syndicaux sur la démarche à suivre et faire un bilan.

A l'occasion, le président du mois des Centrales syndicales, Paul Kaboré a laissé entendre que «ce qui nous a un peu étonné, c'est que sur les huit points surtout la baisse du prix du carburant, il est dit qu'on ne peut plus diminuer ou bien qu'il faut attendre d'ici la fin du mois de février pour voir si l'on peut encore diminuer de 25 ou 50f».

En tous les cas les syndicats comptent aller plus loin, si à l'issue de cette grève de 48 heures il n'y a toujours pas de réponses conséquentes.

Le président du mois a annoncé que l'UAS et la CCVC (Ndlr : Coalition de lutte contre la vie chère) ont prévu une marche de protestations pour se faire attendre si rien n'est fait dans les jours à venir pour réduire le prix des hydrocarbures.

La grève en cours intervient après un sit-in organisé le 4 février dernier sur toute l'étendue du territoire pour la même cause.



ALK/of/APA
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