Société
Burkina Faso: les volontaires japonais célèbrent leurs 15 ans de présence
Publié le samedi 14 fevrier 2015 | FasoZine
© Présidence par DR
Présidence du Faso : l`ambassadeur du Japon reçu en audience Mardi 10 février 2015. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le chef de l`Etat de la transition, Michel Kafando, a reçu en audience l`ambassadeur du Japon au Burkina, Masato Futaishi |
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Les 50 ans de la création du Japan oversea coopération volunteers (JOCV), qui coïncident avec les 15 ans de la présence de cette organisation au Burkina Faso, ont été célébrés ce vendredi 13 février 2015 à Ouagadougou. En tout, 375 vonlontaires nippons se sont relayés au pays des hommes intègres.
Service des volontaires japonais pour la coopération à l’étranger, le JOCV a été mis en place en 1965, selon Masato Futaishi, ambassadeur du Japon au Burkina Faso, pour permettre au Japon d’envoyer dans les pays en voie de développement « de jeunes japonais dévoués, qui veulent partager la vie quotidienne des populations locales, et être utiles au développement durable des pays amis et œuvrer à la compréhension mutuelle internationale ».
Au « pays des hommes intègres », c’est en 2000 que les premiers volontaires ont débarqué. Ce sont donc ces 15 ans de présence au Burkina, et les 50 ans de l’organisation, qui ont été célébrés avec enthousiasme par les volontaires ce vendredi. Ils ont gratifié l’assistance de pas de danse traditionnelle japonaise et organisé une exposition sur leurs activités au Burkina. C’était en présence de Moussa Nébié, ministre burkinabè en charge de la Coopération régionale, de Masato Futaishi, ambassadeur du Japon au Burkina, et de Ogawa Toshio, directeur général du secrétariat du JOCV/JICA….
Courroies de transmission
La plupart des intervenants à la cérémonie l’ont souligné : au-delà de la coopération technique, les jeunes volontaires japonais servent de courroies de transmission aux deux pays. Pour l’ambassadeur du Japon, ils sont « le reflet de l’excellence des relations entre le Burkina Faso et le Japon ». La preuve, en quinze ans, 375 d’entre eux se sont relayés dans plusieurs localités du Burkina, accomplissant avec succès leurs missions, non sans avoir surmonté certaines difficultés d’adaptation. « Au début, j’ai eu du mal à manger le tô avec la main, confie Ryo Matsuyama, un des volontaires. Mais aujourd’hui, je le fais avec plaisir à midi chez les voisins ».
En 2011, les volontaires japonais au Burkina étaient au nombre de 90. Un chiffre record, qui connaitra ensuite une baisse à cause de la crise sociopolitique qui a secoué le pays cette année-là. « A la date d’aujourd’hui, nous comptons 26 volontaires au Burkina Faso », précise Masato Futaishi, en soulignant qu’ils « participent inlassablement aux efforts de l’amélioration de la qualité de vie des populations et le développement durable du pays ». Leurs domaines d’intervention : l’agriculture, le développement communautaire, l’éducation, l’encadrement de la jeunesse et la formation technique.
Si M. Futaishi se dit reconnaissant pour le bon accueil toujours réservé aux volontaires, il émet également le vœu que « des mesures appropriées, selon les cas, soient toujours prises pour garantir la sécurité des volontaires et leurs biens », afin que ceux-ci puissent poursuivre sereinement leurs activités.
Rendre visite à des familles burkinabè
En s’intégrant dans la société burkinabè, le volontaire s’enrichit de son expérience, ce qui modifie sa vision des relations humaines de retour au Japon. Ces jeunes japonais nouent de solides relations avec les populations hôtes, à telle enseigne que beaucoup refusent de couper le cordon une fois leur mission terminée, comme l’atteste Ogawa Toshio, directeur général du secrétariat du JOCV/JICA siège.
« Une volontaire, qui a travaillé de 2003 à 2005 au sein de la mairie de Banfora, a monté une entreprise au Japon pour la transformation et la commercialisation du beurre de karité et fait le va-et-vient entre les deux pays ». Un autre, ajoute t-il, a fondé une association pour promouvoir le base-ball au Burkina, tandis que d’autres reviennent comme experts ou, tout simplement rendre visite à des familles burkinabè auxquelles ils se sont attachés durant leur séjour…
« En tant que volontaire, nous n’apportons ni matériel, ni financement à ceux qui ont la volonté de se développer et qui sont les premiers acteurs du développement de votre pays (…) Nous transmettons notre expérience du Japon au Burkina Faso, et quand nous rentrons de mission, nos expériences du Burkina Faso au Japon », confirme Ryo Matsuyama.
Les premiers volontaires japonais ont été déployés au Laos en 1965. Depuis, plus de 40 000 d’entre eux ont servi dans 88 pays.
DTS
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