Saponé: Le Japon offre 50 millions de FCFA pour la construction d’un centre de santé #aOuaga

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Saponé: Le Japon offre 50 millions de FCFA pour la construction d’un centre de santé

Publié le jeudi 12 fevrier 2015 | AIB

Le Japon, Futaishi Masato a accordé mardi, plus de cinquante millions de FCFA à l’Association for Community Development (ACP), destinés à la construction d’un centre de santé à Saponé (30km, sud).

Le centre de santé et de promotion social (CSPS) de Nionsna (Saponé) qui sera édifié au bout de quatre mois, disposera d’une maternité, d’un dépôt pharmaceutique, d’un hangar pour les accompagnateurs, de deux logements, d’une latrine et d’un forage.

D’un montant de 50 762 820 francs CFA, la construction de l’infrastructure s’inscrit du projet nippon : « Don aux microprojets locaux contribuant à la sécurité humaine».

«Le gouvernement du Japon exécute son Aide publique au développement pour rétablir une société pacifique et prospère assurant à tous une vie digne, en mettant l’accent sur l’aspect de la sécurité humaine », a indiqué, l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Futaishi Masato, cité par l’Observateur Paalga du mercredi.

Les difficultés dues au manque de CSPS dans le village de Nionsna, dans la commune de Saponé/province du Bazéga ont été portées à l’Ambassade, il y a six mois par l’Association for Community Development (ACP), précise le quotidien.

Il s’agit notamment de l’obligation pour les villageois de parcourir une longue distance pour atteindre un centre de santé et d’une voie dont la pratique en saison pluvieuse, se révèle difficile puisqu’elle est coupée par une mare.

Le président de l’Association for Community Development Amado Zoungrana, a remercié le gouvernement japonais pour cet élan de solidarité et a invité les populations bénéficiaires à s’impliquer massivement dans l’exécution des travaux, poursuit l’obs.

Mettant en exergue son métier de contrôleur bâtiment et fort des ouvrages déjà réalisés par son association (dispensaires, forages, moulins…), il a promis d’être regardant sur la qualité des infrastructures dont la réalisation est prévue pour durer quatre mois.