Économie
La stratégie du «crowdsourcing» expliquée à des entrepreneurs burkinabè
Publié le jeudi 12 fevrier 2015 | AIB
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Séminaire sur l’élaboration des programmes d’émission de titres publics dans la zone UMOA Dans le but de hisser progressivement le marché financier régional au rang des meilleurs standards internationaux, l’Agence UMOA-Titres a organisé du 1er au 4 décembre 2014, à Saly (Sénégal), un séminaire sur le thème «Élaboration des programmes d’émission de titres publics dans la zone UMOA». |
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Le «crowdsourcing», une nouvelle technique de résolution de problèmes, a été expliqué mardi à des entrepreneurs burkinabè, lors d’un séminaire d’information et de partage d’expériences sur le 5ème sommet mondial de l’Entreprenariat.
«Le crowdsourcing consiste à acquérir des idées, des connaissances et des solutions innovatrices provenant des talents disséminés dans les foules pour répondre à un besoin interne», a expliqué Issa Traoré, spécialiste en Entreprenariat et Petites et moyennes entreprises (PME).
L’expression qui est une contraction des mots anglais «crowd (foule)» et «source (approvisionnement) peut être définie comme «l’externalisation par une organisation, via un site web, d’une activité auprès d’un grand nombre d’individus dont l’identité est le plus souvent anonyme», lit-on dans le dossier de presse.
Selon le document, la stratégie se déploie en cinq étapes marquées par l’identification d’un problème ou d’un besoin d’information, son exposition aux internautes (web 2), le recensement des solutions proposées, le choix des plus pertinentes et la mise en œuvre de la solution finale.
«Des organisations publiques et privées ont adopté cette nouvelle méthode de division du travail pour stimuler l’innovation sociale, soutenir des actions humanitaires et financer des actions à l’international», indique la même source, citant les exemples du très sanglant tremblement de terre en Haïti et du financement de la campagne électorale de Barak Obama.
En plus de la communication sur le crowdsourcing, les formateurs ont partagé avec les entrepreneurs burkinabè les expériences acquises lors du 5ème sommet mondial de l’Entreprenariat, les 20 et 21 novembre 2014, au Marrakech au Maroc.
Organisé pour la première fois en terre africaine en présence de 6 800 participants dont près de 2 380 de femmes et plus de 600 jeunes, issus de 95 pays, le sommet a accouché plusieurs initiatives et la signature de plusieurs conventions de partenariats, a affirmé l’Ambassadeur du Maroc au Burkina Faso Farhat Bouazza.
« Les Etats-Unis ont joué un rôle de premier plan dans l’organisation des cinq Sommets Mondiaux de l’Entreprenariat a déclaré l’Ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso », Tulinabo Mushingi pour qui, son pays a « beaucoup à faire au niveau local et mondial pour réaliser les investissements nécessaires dans l’éducation et la formation afin d’équiper la prochaine génération de chefs d’entreprise».
ST/WIS/TAA
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