Gilbert Noël Ouédraogo chez le Mogho Naaba :« Aujourd’hui, les questions politiques ne me préoccupent pas » #aOuaga

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Gilbert Noël Ouédraogo chez le Mogho Naaba :« Aujourd’hui, les questions politiques ne me préoccupent pas »

Publié le mardi 10 fevrier 2015 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A.O
Politique : l`UPC tient son premier congrès ordinaire
Samedi 21 juin 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. L`Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) tient son premier congrès ordinaire sous le thème "Faire de l`UPC, le moteur de l`alternance démocratique et du vrai changement en réponse aux aspirations du peuple burkinabè". Photo : Me Gilbert Noël Ouédraogo, président de l`Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA)

Le lundi 9 février 2015, une délégation de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/ Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) conduite par son premier responsable, Gilbert Noel Ouédraogo, s’est rendu chez le Mogho Naaba. Au terme de son entretien avec le Mogho Naaba, Gilbert Noel Ouédraogo a confié qu’ils sont venus voir Sa Majesté « pour demander qu’il intercède auprès des fils et filles du Burkina pour une réconciliation nationale » effective. Les questions politiques pour le moment ne sont pas la préoccupation de Gilbert Noël Ouédraogo. Du moins, c’est ce qu’il a laissé entendre. « Ma préoccupation actuelle n’est pas les questions politiques, mais le meilleur devenir du Burkina Faso ».
« Plus de trois mois après les événements, nous avons décidé, comme premier acte, de venir rencontrer Sa Majesté et demander ses conseils et ses bénédictions. Mais au-delà de tout, nous demandons que sa majesté intercède auprès des fils et filles pour qu’ils se réconcilient pour le meilleur devenir de notre chère patrie, le Burkina Faso », voici en substance, ce que le président de l’ADF-RDA, Gilbert Noël Ouédraogo a justifié la visite du parti de l’Eléphant chez le Mogho Naaba. Le Bureau politique national (BPN) de l’ADF/RDA, avec à sa tête Gilbert Noël Ouédraogo, a inscrit cette visite dans la logique de la réconciliation nationale. « Nous sommes dans une démarche de réconciliation et de paix», s’est exprimé Gilbert Noël Ouédraogo, à sa sortie d’audience.

Les questions politiques n’intéressent pas Gilbert Ouédraogo

Pour une première sortie médiatique après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, Gilbert Noël Ouédraogo a saisi l’opportunité pour inviter les Burkinabè à la réconciliation des cœurs dans l’intérêt de la Nation. A cet effet, il a déclaré être prêt à vouloir apporter sa contribution pour la réussite de la transition. « Nous avons reçu abondamment de conseils de la part du Mogho Naaba qui peuvent nous aider et nous amener à travailler et à participer au processus qui est en cours et faire en sorte que la transition soit un succès », a-t-il souhaité. Gilbert Noël Ouédraogo s’est également prononcé sur les raisons de son long silence sur la scène politique nationale. Raisons liées, entre autres, à la nécessité d’un recueillement profond afin de tirer les leçons de ce qui a conduit le pays à l’insurrection. « Nous avons préféré observer une période de réflexion, d‘introspection et de recueillement, par rapport à ce qui s’est passé. Nous prions Dieu que ce qui est arrivé à notre pays n’arrive plus jamais », a-t-il indiqué, avant de laisser entendre qu’il n’est pas préoccupé par la politique. « Aujourd’hui, les questions politiques ne me préoccupent pas. Ma préoccupation est que les fils et les filles du Burkina se retrouvent ensemble pour un Burkina meilleur », a-t-il poursuivi. D’ailleurs, depuis le congrès de l’ADF/RDA, c’est Mamadou Diao Koné qui assure l’intérim de la présidence du parti. Poste que Me Gilbert Noël Ouédraogo a dit ne plus être intéressé, en ces moments difficiles. « En ce qui me concerne, j’ai demandé à ce que le premier vice-président (Ndlr ; Mamadou Diao Koné) assure l’intérim du parti et qu’il mène les activités, afin de me permettre personnellement de prendre du recul, de mener la réflexion et l’introspection qui siéent. En pareille circonstance, compte tenu de la gravité de la situation, je ne suis pas pressé de reprendre cet intérim », a –t-il précisé.