Tuilinabo Mushingi, ambassadeur des USA au Burkina : «Nous n’avons pas le temps de recommencer à zéro…» #aOuaga

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Tuilinabo Mushingi, ambassadeur des USA au Burkina : «Nous n’avons pas le temps de recommencer à zéro…»

Publié le mardi 10 fevrier 2015 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Tulinabo Mushingi, ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso

Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida a reçu, le lundi 9 février 2015, à la Primature, l’ambassadeur des USA au Burkina Faso. Tulinabo Mushingi a réaffirmé la détermination de son pays pour la réussite de la Transition.

Le succès de la Transition en cours au Burkina Faso préoccupe les Etats-Unis d’Amérique. Son ambassadeur était chez le Premier ministre Yacouba Isaac Zida, hier lundi 9 février 2015 pour le signifier. Après quelques minutes d’échanges, Tulinabo Mushingi s’est confié à la presse. «Notre travail implique qu’on se rencontre de temps en temps. Compte tenu de tout ce qui s’est passé la semaine dernière (NDLR : revendications du RSP), et après des échanges téléphoniques, nous avons jugé important de venir discuter de vive voix avec le Premier ministre», a-t-il dit. Pour le diplomate américain, qui a réaffirmé le soutien de son pays au gouvernement de la Transition, aucune perturbation ne sera tolérée. «Nous n’avons pas le temps de recommencer à zéro. Les Burkinabè n’ont pas non plus le temps de choisir une autre équipe pour conduire la Transition. Le plus important pour les USA, ce sont les élections et il faut tout faire pour y arriver. Et nous ne le ferons pas avec une autre équipe que celle avec laquelle nous avons débuté», a prévenu Tulinabo Mushingi. On ne peut pas continuer à tourner en rond quelles que soient les raisons. "Depuis le mois d’octobre, nous avons énuméré des points sur lesquels nous devions travailler avec les autorités pour aboutir à l’organisation des élections libres et transparentes". Se prononçant sur les revendications tous azimuts, l’ambassadeur américain pense qu’il vaut mieux se concentrer sur l’objectif principal, à savoir les élections. Quant aux autres problèmes, ils pourront trouver leurs solutions dans une large concertation avec les différentes couches sociales, après la présidentielle, a-t-il suggéré.

Beyon Romain NEBIE
nbeyonromain@yahoo.fr