Préférons le terme "coopération internationale" au qualificatif "colonisation française" donné par certains critiques pour caractériser l’intervention française. Nous trouvons salutaire et hautement humanitaire le geste de la France, suivi de celles des Etats Unis et de la Grande Bretagne –avant que les africains ne se décidassent enfin- de mater les imposteurs djihadistes du Nord Mali (MNLA, An Sardine, MUJAO et que savons nous encore ?). Bravo à ces pays défenseurs de la Paix mondiale, et tant que les principaux concernés ne s’assumeront pas conséquemment, l’équilibre du monde requerra toujours que certains pays prennent leurs responsabilité. C’est tout de même dommage qu’on attende d’être acculé avant de devoir réagir comme si l’affrontement n’était pas inévitable, comme s’il n’y avait pas des atteintes aux libertés et des exactions odieuses (amputations, viol…).
Que de tergiversations tout de même dans le camp africain ? Que de fierté mal placée côté malien depuis un an pendant que des gens sont chaque jour violentés à Gao, Tombouctou, Kidal et d’autres localités par ces voyous ? Il n’y a pas de honte à demander de l’aide, bien au contraire ! Sinon, la France serait la première à en avoir historiquement honte pour avoir demandé lors des première et deuxième guerres mondiales (1914-1919 et 1939-1945), l’appui des tirailleurs sénégalais désignant les combattants venus d’Afrique, de l’Angleterre et des Etats Unis pour venir à bout des nazi qui voulaient dominer le monde au nom de la théorie de la "race arienne" qu’ils croyaient incarner et avoir la mission de répandre tout comme lors de la guerre d’Algérie dans les années 50 où des tirailleurs sénégalais sont encore allés à sa rescousse. Exactement comme nos actuels violeurs de djihadistes qui se donne pour mission salvatrice d’instaurer leur "Charia" partout dans le monde comme loi. C’est pourquoi nous préférerons la qualificatif "coopération internationale" plutôt que "France-Afrique" ou "néo-colonisation" que nous entendons par-ci par là car la France n’a fait que répondre à un culot insultant. Le Président Dionkounda TRAORE a très bien fait. Il aurait seulement dû appeler au secours la CEDEAO et demandé l’appui de la Communauté Internationale avec la France en tête car allié proche au sein de l’ONU.
Et ce n’est que maintenant, et comme s’ils étaient toujours résignés à jouer les seconds rôles –ça commence à devenir un paradoxe que les français passent de la parole aux actes et que les africains parlent sans agir vu que c’est ce que l’on reprochait jusque là aux Français sur tout autre domaine que sont les ONG de développement – comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire malgré la détermination maintes fois manifestée par le géant Nigéria (pays anglophone) de frapper les forces regroupées autour du Président GBAGBO afin de circonscrire la gangrène. Au finish, il a fallu que la France entre malheureusement en action pour en finir, pour que le monde respire enfin ! C’est simplement déplorable qu’après un demi-siècle d’indépendance, les pays africains soient encore incapables de s’organiser et de prendre leurs responsabilités avant que le renfort ne vienne d’ailleurs. Cela ressemble fort à un mimétisme que le Niger, le Burkina Faso décident d’envoyer des militaires, juste après la France et que l’Algérie autorise de survoler son espace aérien pour intervenir dans le Nord Mali, parce que c’est la France… Combien de temps resterons-nous si dépendant dans nos têtes mais si libres dans nos propos véhéments contre les puissances occidentales, anciens colons ? Il est temps que nos dirigeants agissent en Hommes affranchis mais totalement intégrés dans le monde et partant, solidaires de tous les peuples dans le maintien de la paix.
Si seulement le même élan international pouvait se déclencher sous la houlette des alliés de l’OTAN autour des Etats Unis d’Amérique, la France et l’Angleterre pour sauver le peuple syrien des mains de Bachar El Assad !