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Le Quotidien N° 675 du 16/1/2013

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Siège du FESPACO : Un incendie cause d’énormes dégâts
Publié le mercredi 16 janvier 2013   |  Le Quotidien


Incendie
© aOuaga.com par DR
Incendie au siège du FESPACO: la toiture de salle polyvalente part en fumée.
Mardi 15 janvier 2013. Ouagadougou. Un incendie a ravagé la salle multifonctionnelle en construction du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) dans l’après-midi.


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Du 23 février au 2 mars 2013 se tiendra dans la capitale Ouagadougou la 23è édition de la biennale du cinéma africain. A plus d’un mois de l’événement, le bâtiment du Marché international du cinéma africain (MICA), en chantier, a pris feu hier mardi 15 janvier 2013, dans la soirée. Si on ne déplore aucune perte en vie humaine, plusieurs dégâts matériels sont constatés. Ce qui est de nature, selon l’architecte associé du projet, Thierry Compaoré, de retarder le délai d’exécution du chantier.

Après les inondations du 1er septembre 2009 qui ont causé d’importants dégâts au siège du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO), c’est un autre sinistre qui s’est emparé du siège de l’institution du cinéma africain à plus d’un mois de l’ouverture officielle de la 23e édition du Fespaco. En effet, c’est dans la soirée du 15 janvier 2013 aux environs de 16h qu’un bâtiment en construction et qui devrait abriter le Marché international du cinéma africain (MICA) a pris feu, laissant ouvriers, entrepreneurs et passants perplexes quant aux causes de cet incendie. Dès que les flammes se sont déclarées, les soldats du feu ont été alertés et on pourrait dire que c’est grâce à leur intervention diligente que le pire a été évité. Le danger a été maîtrisé, car le bâtiment en lui-même n’a pas été touché par les flammes. Le ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama s’est rendu sur les lieux du sinistre. A croire le ministre, l’incendie est source d’une vraie désolation. Il a expliqué que les conséquences immédiates de cet incendie amèneront à revoir l’organisation du FESPACO mais elles ne sont pas de nature à compromettre la tenue du rendez-vous du cinéma africain à Ouagadougou. Selon lui, cette infrastructure dont la réalisation était presqu’à terme apporterait une touche particulière à la 23e édition du FESPACO en ce sens qu’elle servirait de salle polyvalente mais elle n’entravera pas la tenue à bonne date de la semaine du cinéma de Ouagadougou. Il a indiqué que les causes de l’incendie n’étaient pas connues. ‘’ Les spécialistes feront leur travail dans les prochains jours en vue de mieux expliquer les causes de l’incendie’’, a-t-il laissé entendre.

Thierry Compaoré, architecte associé au projet

“Nous étions en réunion de chantier. C’est à travers la vitre de la salle qu’un d’entre nous a remarqué de la fumée qui sortait du haut de l’immeuble. Le temps de dire qu’est-ce qui se passe, il y a de la fumée. Il y avait 3 ouvriers qui étaient au-dessus. On a crié sur eux pour qu’ils descendent parce qu’ils tentaient d’éteindre le feu avec de l’eau. En moins de cinq minutes, l’intérieur de l’immeuble était en flammes. On ne pouvait pas s’approcher.

Les dégâts constatés

Des premières constatations, c’est l’échafaudage et le coffrage qui attendaient l’exécution de la coupole qui se sont consumés puisque ils étaient en bois. C’est ce que l’on appelle les dégâts visibles. Bien sûr que la chaleur va occasionner des dégâts sur les armatures qui sont en béton. C’est pourquoi, on a demandé aux sapeurs-pompiers de continuer à mettre la flotte afin de faire baisser la température dans la salle puisqu’elle était devenue comme un four.

De l’exécution à bonne date du chantier

Cet incendie nous met en retard. Néanmoins, on peut trouver des solutions techniques pour relancer les travaux. Le délai doit être revu. Mais comme la date de la tenue du Fespaco ne peut être repoussée, c’est au niveau du bâtiment qu’il faut revoir les choses et je sais que techniquement quelque chose peut être fait. C’est une grande perte parce que le travail préparatoire a pris deux mois, le temps de couler le béton. Sur le plan budgétaire, il faut des rallonges.

Aucune piste sur les causes de l’incendie pour le moment

Avant toute investigation par les spécialistes, nous qui étions en réunion de travail et pour avoir visité le chantier, nous n’avons rien constaté d’anormal. A ce que je sache, il n’y avait pas de travaux d’électricité au-dessus. Les ouvriers posaient du flingote qui est une application avant l’étanchéité pour pouvoir couler la dalle plus tard. La question me permet de me rappeler ce que les gens évoquaient à propos de soudure. Personne ne m’a confirmé qu’il y avait des travaux de ce genre. A moins que les ouvriers disent ce qui s’y est passé”.

Mamadou Traoré, responsable du service informatique du Fespaco

Nous étions au bureau et moi personnellement au premier étage de l’immeuble principal du Fespaco quand on m’a appelé pour m’alerter que le bâtiment a pris feu. Je suis sorti et j’ai vu les dégâts. Les flammes avançaient vers le bâtiment principal. J’avais ma moto à côté que j’ai pu récupérer même si la façade est partie totalement. J’ignore les causes de l’incendie. Mais, il devait avoir des travaux de soudure sur le chantier. La salle polyvalente qui a pris feu devait abriter des projections de films et le Marché international du cinéma africain

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