L’Association des interprètes et traducteurs du Burkina Faso (AITF) a tenu, le samedi 12 janvier 2013 à Ouagadougou, sa première assemblée générale. Au sortir de cette rencontre, l’objectif est d’arriver à impulser l’ une dynamique à l’association en lui donnant plus de visibilité.
Créer en juillet 2011 avec pour objectif principal de faire connaître le métier d’interprètes-traducteurs au Burkina, l’Association des interprètes et traducteurs du Burkina Faso (AITF), qui regroupe à ce jour plus d’une soixantaine de membres a tenu, le 12 janvier dernier au ministère des Affaires étrangères, sa toute première assemblée générale.
Selon la présidente de l’AITF, Marie Michella Somé/Somé, cette rencontre sera l’occasion d’examiner les documents importants qui renforceront l’association et lui permettront d’avoir plus de visibilité auprès des partenaires, des clients et à toute l’administration publique. En d’autres termes, l’AITF ambitionne d’être plus visible sur la place publique et d’amener les uns et les autres à mieux connaître ce métier. Pourque cela soit une réalité, elle a exhorté ses collègues membres de l’AITF à faire une appréciation sans complaisance des textes qui leur seront proposés et à faire des propositions concrètes en vue de leur amélioration. La présidente, dit être convaincue qu’au regard de la qualité des participants, les travaux seront fructueux et permettront à l’AITF de se doter de documents de travail de qualité.
« Nous voulons faire connaître le métier de traducteur-interprète. Nous voulons également que tous nos clients puissent mieux connaître ce métier qui est un art. Nous allons aussi conscientiser les clients potentiels et la population sur l’importance du métier d’interprète- traducteur au Burkina. Enfin, nous voulons faire exercer ce métier selon la déontologie », a souligné la présidente. Elle a souhaité que toute personne qui désire se faire assister d’un interprète ou d’un traducteur dans le cadre de son travail puisse faire recours aux professionnels du métier. Selon la présidente, ce métier peut nourrir son homme à condition que les uns et les autres prennent au sérieux cette activité.