Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Jérémy Tinga Ouédraogo, a visité, le lundi 14 janvier 2013 à Koubri, le chantier de la Société de fabrique d’aliments pour bétail (SOFAB-SA). L’infrastructure pourrait être fonctionnelle d’ici le mois de mai 2013.
C’est dans la soirée du lundi 14 janvier 2013, aux environs de 16h, que le ministre des Ressources animales et halieutiques, Jérémy Tinga Ouédraogo s’est rendu à Koubri, localité située à une trentaine de Km de Ouagadougou, pour constater l’état d’avancement des travaux de l’usine de la Société de fabrique d’aliments pour bétail (SOFAB-SA). Selon le ministre Ouédraogo, l’une des contraintes majeures des enjeux en matière d’amélioration de la production et de la productivité dans le secteur de l’élevage, c’est effectivement l’alimentation du bétail. « Il y a bien sûr des fourrages naturels avec les mesures d’accompagnement pour leur valorisation mais nous pensons que la modernisation, l’intensification va aussi avec une production accrue d’aliments améliorés et enrichis. D’où cette visite », a-t-il fait savoir. Le responsable chargé de coordonner le projet de réalisation de l’usine de la SOFAB, le médecin-chef vétérinaire, Adama Ouédraogo, a guidé le ministre en lui présentant les installations. Selon lui, l’usine a principalement deux lignes de production. Il existe une ligne, a-t-il poursuivi, qui va permettre de traiter les graines d’oléagineux comme les arachides et le coton, le soja. « Nous allons traiter ces graines par cette ligne pour enlever l’huile brute et garder le tourteau qui est un ingrédient important qui entre dans la fabrication d’aliments pour bétail. La deuxième ligne est celle qui va nous permettre de faire notre cuisine, c’est-à-dire de mélanger le tourteau avec par exemple le son de bleu ou du maïs, du sel ou tout autre micro-ingrédient pour faire un plat spécial pour un type d’animaux donné », a indiqué Adama Ouédraogo. Pour lui, la capacité de production de l’usine est de 10 tonnes/ heure ; ce qui fait à peu près 100 000 tonnes d’aliments qui peuvent être produits par an. « Comme matière première, nous avons besoin par exemple de 1000 tonnes de graines de maïs par mois, 500 tonnes de graines de coton et 500 tonnes de soja par mois », a mentionné le médecin-chef vétérinaire. Le Directeur général (DG) de SOFAB-SA, Lassina Traoré, a par ailleurs signifié au ministre qu’au plan technique, la première phase consistant à la construction métallique est réalisée à 90%. « Il y a la phase de construction électrique-démarrage des moteurs que nous avons amorcée. Mais les difficultés à la date d’aujourd’hui sont le problème d’électricité et celui d’eau. Nous envisageons le démarrage opérationnel de l’usine pour le mois de mai 2013 », a souligné M. Traoré. Toute chose qui rassure le ministre en charge de l’Elevage. « Nous pouvons vous affirmer que c’est un projet que nous allons mener à terme en dépit d’un certain nombre de difficultés pour lesquelles nous cherchons des solutions. Nous avons l’espoir que bientôt l’infrastructure sera fonctionnelle », a soutenu le ministre Jérémy Ouédraogo.
