Il s’est tenu, le vendredi 11 janvier 2013 dans l’enceinte du Conseil économique et social (CES), la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux offrant l’opportunité de marquer une halte pour dresser le bilan de l’année écoulée et dégager les grandes perspectives pour l’année nouvelle.
Personnel administratif, chefs de département, chargés de mission, conseillers, membres nouveaux et anciens, tous ont honoré leur présence à cette rencontre et ont , par la voix de Moïse Napon, premier vice-président du CES, prononcé des vœux les meilleurs à Paramanga Ernest Yonli, président de l’institution. Pour l’occasion, le premier vice-président a fait le point des activités à l’interne comme au plan national. A l’interne, il faut noter qu’une nouvelle assemblée a été installée. Les membres ont pu asseoir le bureau, mettre en place les commissions spécialisées, adopter un règlement intérieur, prendre connaissance des textes fondateurs et examiner la situation du fonds de lutte contre la pauvreté. Au plan national, ils ont noté surtout les élections couplées législatives qui ont confirmé l’enracinement du processus démocratique au Burkina Faso.
A son tour, Paramanga Ernest Yonli n’a pas manqué de formuler ses vœux et de renouveler ses encouragements à l’ensemble du personnel pour les sacrifices consentis tous les jours, de même qu’aux membres du comité scientifique de l’Observatoire économique et social qui ont brillamment accompagné l’institution dans l’élaboration du rapport public annuel depuis 2006. Pour lui, cette cérémonie donne l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur la vie de l’institution et de revisiter ou même tracer les grandes lignes de son action et de ses ambitions futures dans le sens d’une plus grande efficacité. Il a indiqué qu’il s’agira pour eux de travailler d’abord à améliorer le système de représentation au Conseil économique et social en instituant l’obligation de rendre compte aux mandants et aux populations, ensuite d’accroitre la pertinence des avis et recommandations et enfin de renforcer l’action internationale. Il a surtout insisté sur la responsabilité des conseillers et estime que « le conseiller lui-même doit être responsable dans la mise en œuvre des demandes et des aspirations des populations ». Et d’ajouter qu’« il faut rendre compte mais en même temps faire en sorte que les aspirations des populations puissent être transformées en avis et recommandations pertinents pour le gouvernement et le président du Faso pour être mis en œuvre ». Le président du CES a, pour terminer, formulé son vœu le plus cher, de faire de cette équipe de travail, une équipe qui gagne, car c’est en cela que le slogan "90 conseillers, 90 compétences au service de la nation" trouvera la plénitude de sa signification.
