Le comité consultatif général du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur( CAMES) organise les 14 et 15 janvier 2013 à Ouagadougou sa deuxième réunion extraordinaire.
La deuxième réunion extraordinaire du comité consultatif général du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur( CAMES) réunit recteurs, présidents d’universités, directeurs nationaux de centres de recherche les 14 et 15 janvier 2013 à Ouagadougou. Cette rencontre, a précisé le secrétaire général du CAMES, le Pr Bertrand Mbatchi, a pour objectif de renforcer la pertinence de l’action du CAMES, de mutualiser les bonnes pratiques entre responsables académiques et de recherche, de faciliter la communication sur les nouveaux paradigmes de l’enseignement supérieur. Au cours de ces assises, a indiqué M. Mbatchi aux participants : « Vous aurez à prendre des décisions sur des projets fondamentaux qui permettront de renforcer le rôle du CAMES dans la promotion de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation dans les pays membres ». Pour ce faire, il s’agira pour les séminaristes d’adopter et de valider les sept piliers qui soutiennent le plan stratégique du CAMES. Il a cité entre autres les nouveaux champs thématiques de recherche du CAMES, les recommandations du programme pharmacopée et médecine traditionnelles africaines, les mécanismes de mise en place d’une fondation CAMES. Ce plan, a avancé le président du Comité consultatif du CAMES, le Pr Koffi Ahadzi par ailleurs président de l’Université de Lomé, a pour ambition de faire entrer le CAMES dans la modernité et de le positionner en partenaire incontournable, pour le développement des pays membres. Il a en outre fait savoir qu’il ambitionne doter l’institution d’un code d’éthique et de déontologie, de moderniser l’action de l’institution et de lui donner une doublure virtuelle appelée « Programme silhouette CAMES ». Toute chose qui, selon M. Ahadzi, permettra à l’institution de promouvoir dans son fonctionnement, la démarche qualité au niveau de ses activités, programmes et dans le fonctionnement de ses établissements-membres. Toutefois, a-t-il prévenu, ce plan comporte des risques et des contraintes dont la maîtrise permettra sa bonne mise en application.
C’est pourquoi, le président du conseil consultatif général a exhorté les recteurs, présidents d’universités et directeurs de centres ou d’institutions de recherche à contribuer au bon positionnement du CAMES en assurant ou en appliquant le fonctionnement de ses programmes dans leurs institutions respectives et en œuvrant pour que les autorités participent à l’effort de solidarité, en s’acquittant de leurs droits.