La Commission de la CEDEAO en collaboration avec le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) organise, du 14 au 18 janvier 2013, à Ouagadougou, un atelier de renforcement des capacités interinstitutionnelles en matière de politique commerciale du Burkina Faso.
L’atelier qui se tient du 14 au 18 janvier à Ouagadougou est organisé dans le cadre de la mise en œuvre du projet pour le renforcement des capacités en matière de négociations commerciales(TNCB). Le but du projet est de permettre, selon son coordonnateur, Dr Ametitovi Folli, l’acquisition et le renforcement des capacités de négociation des pays-membres de la CEDEAO. Il s’agit non seulement d’améliorer des capacités de négociation mais aussi d’accroître le nombre des négociateurs dans les pays-membres. Il a soutenu que : « Pour bien négocier, il faut s’aguerrir et être en mesure de discuter avec équité. D’où la nécessité pour nous de nous former ». Et d’ajouter avec conviction que : « la formation nous permet de pouvoir corriger nos faiblesses en vue de mener efficacement les négociations commerciales ». Le directeur général du commerce extérieur, Nazaire Paré, représentant le secrétaire général du Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat(MICA), a affirmé pour sa part que l’intégration économique constitue pour les pays-membres de la CEDEAO, la base pour la formulation de leurs politiques commerciales. Il est donc nécessaire, selon M. Paré, que les travaux en cours dans le cadre des négociations pour les accords de partenariats économiques aboutissent à de meilleurs résultats, prenant en compte les intérêts en termes de développement pour l’ensemble des pays. Pour cela, « nous devons mettre l’accent sur le renforcement des capacités pour plus d’efficacité et d’efficience aussi bien dans la formulation et les négociations ainsi que dans la mise en œuvre des politiques commerciales », a-t-il dit. Pour lui, l’atelier vient à point nommé dans la mesure où il permettra aux participants, membres de l’Organisation mondiale du commerce(OMC) et de la Commission APE, de s’informer et de renforcer la compréhension sur les fondements de l’intégration régionale. Toute chose qui contribuera selon lui, à assurer une participation active du Burkina Faso aux différents chantiers communautaires tels que les APE. C’est pourquoi, M. Paré a interpellé les cinquante participants, venus des différents départements ministériels, des organisations de la société civile, du secteur privé à s’investir dans les travaux afin d’améliorer leurs connaissances dans la formulation et la mise en œuvre des politiques commerciales d’intégration économique. Ainsi, « ils contribueront à renforcer la participation de notre pays non seulement aux négociations commerciales mais aussi au processus d’intégration de la région ouest-africaine », a conclu M. Paré.