Le centre pour le développement de l’entreprise (CDE) en collaboration avec l’Union économique et monétaire Ouest Africain (UEMOA) organise du 14 au 16 janvier 2013, un atelier technique sur le programme d’actions pour la promotion des petites et moyennes entreprises dans l’UEMOA. La cérémonie d’ouverture des travaux est intervenue le lundi 14 janvier 2012 à Ouagadougou.
Informer les acteurs économiques concernés pour obtenir leur adhésion au programme et leur collaboration à la mise en œuvre des activités prévues. Tel était l’objectif de l’atelier relatif aux « échanges et à la finalisation des termes de partenariat avec les organisations intermédiaires et les opérateurs pré-identifiés dans les Etats membres de l’UEMOA ». Il s’agira durant ces 3 jours, de former les participants sur les procédures, de les aider dans la finalisation de leurs requêtes et la formulation des projets ainsi que dans la mise en œuvre des activités prévues dans le programme. Il sera également question d’échanger sur les contrats d’appui à frais partagés, dans le cadre de la mise en œuvre des activités du programme.
Le programme d’actions pour la promotion et le financement des petites et moyennes entreprises (PME) a été crée le 22 décembre 2003 par l’UEMOA. Il a pour objectif, selon le commissaire chargé du département du développement de l’entreprise, des télécommunications et de l’artisanat, Guy Amédée Ajanohoun, de contribuer à la promotion et au développement des PME de l’espace UEMOA. La finalité de cet atelier est, selon lui, de permettre à chaque participant de pouvoir fournir une ou plusieurs requêtes sur des activités pré-identifiées pouvant rentrer dans le cadre de ce programme. Pour lui, le développement et la dynamisation des PME nécessitent la conjonction de plusieurs facteurs. Il s’agit entre autres d’un environnement des affaires favorable, d’organisations intermédiaires fortes, de l’existence et de l’accès des entreprises aux services financiers adaptés. Les actions prévues dans le cadre de ce programme, a-soutenu Guy Amédée Ajanohoun, permettront d’améliorer la performance des entreprises et des organisations intermédiaires, ainsi que le cadre de l’assistance technique aux PME, notamment celui relatif à l’amélioration de l’accès au financement. Ce dernier point devrait, selon lui, pouvoir fortement impulser leur développement, à travers l’exploitation de nouveaux créneaux et par conséquent, contribuer à la diversification et à la densification du tissu économique.
L’exécution du projet a été confiée au Centre pour le développement de l’entreprise (CDE). Le CDE est une institution conjointe du groupe des Etats d’Afrique, Caraïbes, Pacifique (ACP) et de l’Union européenne, crée dans le cadre de l’accord de partenariat de Cotonou. Elle vise à promouvoir et à appuyer le développement des entreprises du secteur privé dans les pays ACP. Le directeur des opérations, Vaf Meite, a indiqué que le CDE, agence technique d’exécution du programme, a mis en place une stratégie d’opérations pour la période 2011-2015, compte tenu de son mandat très large et de ses moyens limités. Les grandes lignes de cette stratégie sont, a-t-il souligné : « une meilleure utilisation des ressources allouées par le fond européen de développement (FED) selon l’Accord de Cotonou et une mobilisation de ressources additionnelles ’’. Pour la mise en œuvre efficiente du programme, a-t-il affirmé, le CDE a déjà pris des mesures. Il s’agit, entre autres, de la mise en place de l’Unité du programme (UGP), de la formation des experts de cette UGP aux procédures opérationnelles et administratives du CDE et le renforcement en ressources humaines du bureau régional du CDE de l’Afrique de l’Ouest. De même, l’agence technique d’exécution du programme entend décentraliser le processus de décision pour les activités du programme et organiser des missions d’information conjointement avec l’UEMOA dans 7 des 8 Etats membres. Il a invité les participants à faire preuve d’une grande ouverture d’esprit lors des échanges. Il a tenu à préciser que le programme UEMOA/CDE ne vise qu’à contribuer à la promotion et au développement des PME. Car, a-t-il dit : ‘’ la tache de développement économique des Etats membres de l’UEMOA est immense et les contraintes énormes ‘’. L’un des challenges les plus importants pour Vaf Meite, est d’assurer les préalables de paix et de stabilité politique dans ces pays. Aussi a-t-il souhaité que la démocratie s’enracine davantage dans les pays qui ont réussi à organiser des élections générales dans un climat apaisé, que la paix et la stabilité politique reviennent au Mali et en Guinée Bissau et qu’elle se consolide en Cote d’Ivoire