Visite technique des tricycles : le CCVA contrôle gratuitement les motos-bagagistes #aOuaga

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Visite technique des tricycles : le CCVA contrôle gratuitement les motos-bagagistes

Publié le lundi 14 janvier 2013 | Sidwaya

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Centre de contrôle des véhicules automobiles CCVA. Samedi 12 janvier 2013 : Lancement du contrôle technique des tricycles

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Le lancement du contrôle technique des tricycles a eu lieu le 12 janvier 2013, au Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA). Cette activité a permis de sensibiliser les membres de l’Union des motos-bagagistes (UNAMOB), de leur rappeler le décret sur la procédure du contrôle des tricycles et de faire gratuitement la visite technique des tricycles non immatriculés.

C’est au son de la fanfare qu’a démarré officiellement le contrôle de la visite technique des tricycles. Cette activité s’inscrit dans la logique du décret N°2012- 59/PRES/PM/MTPEN/MEF/MICA/MATDS/MID portant conditions et modalités d’exploitation à titre onéreux et pour compte propres des vélomoteurs, motocyclettes, tricycles et quadricycles à moteur. Il s’agit de réglementer la mise en circulation des vélomoteurs, motocyclettes, tricycles et quadricycles à moteur…. En clair, les articles 5 et 7 stipulent que les vélomoteurs, motocyclettes, tricycles et quadricycles sont soumis à la visite technique obligatoire avant leur immatriculation. La périodicité de la visite technique est de six(06) mois pour les tricycles et les quadricycles. « En ce qui concerne la journée d’aujourd’hui, le CCVA fera gratuitement toutes les opérations en commençant par l’immatriculation pour montrer que nous soutenons les actions de nos autorités. La seule opération qui sera payée ce matin, c’est la visite périodique qui est valable pour 6 mois », a confirmé le directeur général du CCVA, Kanvaly Bamba. Il a particulièrement exhorté les motos-bagagistes à faire régulièrement la visite technique pour la pérennité de leurs tricycles. Il a expliqué que l’activité des motos-bagagistes est le complément direct de la chaîne des transports, avec un coût qui s’adapte au pouvoir d’achat d’une partie de la population. Par ailleurs, il a indiqué que désormais, les contrevenants auront affaire à la police municipale. Il a alors salué les efforts du maire Simon Compaoré pour les actions qu’il a déjà entreprises dans ce sens, il y a quelques jours.
Le directeur général des transports terrestres et maritimes, Issiaka Sigué, a affirmé que le port de casque est un élément de sécurité fondamental. Il a clairement fait savoir aux conducteurs de tricycles que leurs engins ne sont pas faits pour le transport interurbain de passager. Mais au besoin, un seul passager pourrait servir de guide aux motos- bagagistes au cas où il devrait livrer des marchandises ou du matériel à un lieu non connu d’avance. Il les a conseillés de limiter la vitesse pour éviter les accidents. « Il suffit qu’une des deux roues arrières monte sur quelque chose que le conducteur n’ a pu éviter, pour que le tout bascule, parce qu’il n’ya qu’une seule roue devant », a-t-il précisé.
Le président de l’UNAMOB, Boureima Ayirikem, a soutenu que le transport est le moteur de l’économie et de la croissance. Il estime que ladite union est présente sur tout le territoire burkinabè, notamment dans les localités où l’on trouve une forte concentration de motos-bagagistes. « Partout où nous passons, nos concitoyens clament que les tricycles constituent un mal dans la circulation mais il n’y a pas un seul pays au monde où l’on n’en trouve pas. Il suffit seulement de réglementer leur circulation », a t-il reconnu. Il s’est réjoui de voir les membres de l’union bénéficier gracieusement de la visite technique des tricycles, la première du genre au Burkina Faso et a souhaité que cette bonne action soit étendue à l’ensemble des communes du pays.

Aimée Florentine KABORE

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