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Manifestation du RSP « Nous ne nous sentons plus en sécurité dans notre pays » Safiatou Lopez
Publié le samedi 7 fevrier 2015  |  Le Quotidien
Société
© aOuaga.com par A.O
Société civile : l`APDC lance ses activités de 2015
Dimanche 18 janvier 2015. Ouagadougou. Maison du peuple. L`Association pour la promotion de la démocratie et la participation citoyenne (APDC) a lancé ses activités de 2015 en présence du Premier ministre Yacouba Isaac Zida. Photo : Safiatou Lopez/Zongo, présidente de l`APDC




Suite à la grogne du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), le 4 février dernier, des organisations de la société civile telles que l’Association pour la promotion de la démocratie et la participation citoyenne (APDC), la Coordination de veille pour la bonne gouvernance et la démocratie (CVGD), le collectif tous unis pour une transition réussie au Faso, ont manifesté le vendredi 6 février 2015, à Ouagadougou, à l’Etat-major général des armées. Selon les organisateurs, l’objectif est d’inviter le chef d’Etat-major général des armées à prendre ses responsabilités face à la situation.
Face à la situation nationale, notamment la grogne du RSP, des organisations de la société civile se sont rassemblées à l’Etat-major général des armées, le vendredi 6 février 2015, à Ouagadougou. Il s’agit de l’Association pour la promotion de la démocratie et la participation citoyenne (APDC), la Coordination de veille pour la bonne gouvernance et la démocratie (CVGD), et le Collectif tous unis pour une transition réussie au Faso. Leur objectif est de demander au chef d’Etat-major général des armées de prendre ses responsabilités, face à la situation qui prévaut au pays. « Nous demandons le ralliement du RSP à l’armée républicaine, nous demandons qu’il change de nom, qu’on le délocalise de la présidence, et que les armements que Blaise Compaoré avait remis au RSP soient récupérés. Alors pour cela, nous avons besoin de nos frères et sœurs, nous avons besoin d’eux parce que nous pensons qu’ils pourront se mettre aux côtés du peuple pour dire non », a indiqué la présidente de l’APDC, Safiatou Lopez. En effet, disent-elles, « Nous savons que Blaise Compaoré n’est plus là. Mais nous avons l’impression qu’il est là. Nous avons une armée dans une armée et ce qui nous dérange dans tout cela, c’est que nous ne nous sentons plus en sécurité dans notre pays ». Ainsi, avec des slogans tels « Nous voulons la paix », « Nous aimons notre pays et nous voulons terminer la transition de façon paisible », ces organisations de la société civile ont fait entendre leur voix.
En tant que chef d’Etat-major général des armées, les organisations de la société civile pensent que Pingrenomma Zagré doit prendre ses responsabilités. « Nous demandons que l’armée républicaine sorte avec nous en civil pour retirer les armements que Blaise Compaoré avait confiés au RSP », a poursuivi la présidente de l’APDC. Pour elle, le pays a besoin d’une armée républicaine, unique avec une tenue unique et les mêmes couleurs car il y a un drapeau et non pas dix. C’est le lieutenant-colonel Bachirou Farka, chef de la division renseignements militaires qui a reçu le message des manifestants. « Je salue la démarche et la considération. Nous transmettrons au chef d’Etat-major général des armées et comme c’est un écrit, il vous répondra », a confié le Lieutenant-colonel. Safiatou Lopez a expliqué que c’est une insurrection populaire et que l’armée ne peut pas la saboter pour quel que motif que ce soit. « Le pouvoir qui est en place est celui du peuple. Ce n’est pas celui d’un parti politique, un pouvoir des militaires ou pouvoir individuel, encore moins du RSP », a-t-elle signifié.

Par MR et JS, stagiaires
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