Afrique
La lutte contre les groupes terroristes en Afrique fait l’unanimité au sein de l’UA et de la communauté internationale (SYNTHESE)
Publié le vendredi 6 fevrier 2015 | Xinhua
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La menace que représentent les groupes terroristes qui pullulent en Afrique a été l'un des sujets qui ont pris le plus de place dans les discussions entre les chefs d'Etat et gouvernement qui s'étaient réunis fin janvier dans la capitale éthiopienne Addis Abeba dans le cadre du 24e sommet ordinaire de l'Union africaine (UA).
D'emblée, le président zimbabwéen Robert Mugabe a ouvertement déclaré la guerre au terrorisme au nom de l'organisation qu'il dirige désormais. "Ce fléau menace tous nos acquis depuis 50 ans (référence faite aux années 60 lorsque les pays africains se sont affranchis du joug colonial). Il faut l'éradiquer", a-t-il appelé.
Après M. Mugabe, c'est au président tunisien de lui emboîter le pas. "Nous sommes en guerre contre les organisations terroristes qui se cachent derrière la religion", a-t-il dit avant de lancer que "la guerre nous unit, nous, les Africains, contre le terrorisme comme elle nous a unis contre le colonialisme".
Tout en reconnaissant qu'il est primordial de converger les efforts africains pour lutter contre les groupes terroristes qu'ils s'appellent AQMI, Shebab ou Daech ou autre, les discussions se sont toutefois particulièrement focalisées à Addis Abeba autour de Boko Haram qui sévit au Nigeria et aussi au Cameroun voisin.
Autour de cette question précise, il a été décidé de mettre en place une force multinationale mixte composée de 7.500 hommes, qui sera chargée de lutter contre le groupe Boko Haram.
Cette initiative a été saluée par la communauté internationale, à sa tête le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. "Je salue la décision de l'UA et des pays de la région d'établir une force multinationale contre Boko Haram", a-t-il déclaré devant la presse en marge du sommet de l'organisation panafricaine. Même son de cloche chez la secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, qui, présente au dommet, a salué cette décision dans un communiqué.
Les Etats-Unis ont pour leur part proposé leur aide "en matériel, en formation et à travers une assistance technique".
Boko Haram est un mouvement salafiste djihadiste du nord-est du Nigeria, ayant pour objectif d'appliquer la charia dans l'ensemble du pays et au-delà des frontières. Fondé en 2002, le mouvement est classé comme organisation terroriste par le Conseil de sécurité des Nations unies et parfois qualifié de secte.
Il est à l'origine de nombreux attentats, massacres et enlèvements à l'encontre de populations civiles de toutes confessions, au Nigeria mais aussi au Cameroun.
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