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Un officiel de l’ONU met en garde ceux qui "menacent" la transition au Burkina Faso

Publié le vendredi 6 fevrier 2015 | Xinhua

© Présidence par DR
Audience du chef de l`Etat : le SG adjoint de l`ONU chargé des affaires politiques chez Michel Kafando
Mercredi 4 février 2015. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Le Président du Faso, Michel Kafando, a reçu en audience le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des affaires politiques, Jeffrey Feltman

Le secrétaire adjoint des Nations Unies chargé des Affaires politiques, Jeffrey Feltman, a déclaré que la communauté internationale ne pardonnera pas ceux qui "menacent" le processus de transition au Burkina Faso.

"Ceux qui menacent la transition doivent savoir que la communauté internationale les observe et les tiendra pour responsables. La communauté internationale ne pardonnera aucune entrave à la transition", a déclaré mercredi M. Feltman à l’issue d’une rencontre avec le président de la transition Michel Kafando.
"Toutes les transitions dans le monde sont fragiles et difficiles et il n’y a aucune transition sans problème", a-t-il affirmé.

Le gouvernement de transition est aux affaires depuis la chute du président Blaise Compaoré par la rue fin octobre 2014. Il a pour principale mission d’organiser les élections présidentielle et législatives le 11 octobre 2015 et municipales le 31 janvier 2016.
"J’ai félicité le président Kafando du Burkina Faso pour leur détermination à mettre en oeuvre le processus de transition et à organiser des élections selon le chronogramme prévu dans la charte de la transition", a dit M. Feltman.
Depuis sa mise en place, ce gouvernement dirigé par un Premier ministre militaire est confronté à des revendications multiples. Deux ministres et plusieurs responsables d’entreprises ont été limogés sous la pression de la rue.
"Il est essentiel que les institutions de la transition continuent à respecter les aspirations du peuple burkinabè en assurent le respect des droits de l’homme et de l’intégrité physique de tous les citoyens", a souligné M. Feltman.