Suite à l’incendie qui s’était déclaré, dans l’après-midi du lundi 7 janvier 2013, seulement quelques heures après la passation de charges entre les anciens et nouveaux ministres, au ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, une journée portes ouvertes a été initiée le vendredi 11 janvier dernier afin de taire les rumeurs et autres supputations.
On se rappelle que le lundi 7 janvier 2013, aux environs de 16 heures, quelques heures seulement après la cérémonie de passation de charges entre l’ancien ministre de l’Agriculture, de Hydraulique et des ressources halieutiques, Laurent Sedégo, et les nouveaux ministres Mahama Zoungrana et Mamounata Bélem, un incendie s’était déclaré audit ministère provoquant des dégâts matériels. C’est donc pour mettre un terme aux rumeurs et autres supputations qui ont entouré le sinistre que la presse a été invitée, le vendredi 11 janvier 2013, pour de plus amples informations.
En attendant les conclusions de l’enquête diligentée par la brigade ville de gendarmerie de Kosyam, c’est la thèse de l’accident qui semble être privilégiée par le responsable du patrimoine et de l’approvisionnement du ministère en charge de l’Agriculture, Passam-Manegré Zida. En effet, se souvient-il, “le matin de la cérémonie de passation, vers 11 h, il y avait deux personnes qui fumaient dans les parages et la sécurité est intervenue pour le leur interdire. Il n’est pas exclu que l’incendie soit dû à un mégot de cigarette“. Pour corroborer ces dires, Passam-Manegré Zida nous conduit sur les lieux de l’incendie et là, il montre le balcon (juste au dessus du lieu du sinistre) où, selon lui, des gens viennent souvent fumer.
Concernant les dégâts, le directeur de la communication et de la presse ministérielle, Victorien Sawadogo assure que seul a été touché un lot de matériels que son fournisseur venait de livrer et qui était entreposé, attendant sa réception. Il s’agit, a-t-il indiqué, de chaises, de tables, bref de mobiliers de bureau appartenant à l’entreprise SOGEDIM. « Aucun document ou archives n’a été touché par les flammes ».
Selon le responsable du patrimoine et de l’approvisionnement du ministère en charge de l’Agriculture, deux fournisseurs différents, un premier fournisseur, à savoir SOCONAF avait été réceptionné et conservé à l’intérieur du bâtiment. Le mobilier du second n’ayant pas encore été réceptionné, il aurait été entreposé là depuis le 18 décembre 2012, attendant sa réception programmée le 27 décembre. « Mais ce jour là, tout le monde était là. On a attendu le fournisseur afin de procéder à la réception, mais il n’était pas là, on l’a appelé plusieurs fois, il n’est pas venu », a confié Passam-Manegré Zida. A l’en croire, le matériel n’ayant pas encore été réceptionné par la faute du fournisseur (en n’honorant pas le rendez-vous) les pertes lui seront imputables