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Tripoli, Alger, Tunis décident de gérer ensemble la sécurité aux frontières
Publié le samedi 12 janvier 2013   |  AFP


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© AFP par DR
Une troupe de jihadiste au mali


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Ghadames (Libye), 12 jan 2013 (AFP) - La Libye, l`Algérie et la Tunisie ont
annoncé samedi avoir décidé de créer des points de contrôle communs et de
coordonner les patrouilles aux frontières pour assurer la sécurité et lutter
contre le trafic d`armes et le crime organisé.
Cette décision a été prise par les Premiers ministres libyen Ali Zeidan,
algérien Abdelmalek Sellal et tunisien Hamadi Jebali, réunis samedi à
Ghadamès, dans le sud-ouest de la Libye.
Les trois dirigeants se sont engagés à "créer des points de contrôle
communs aux frontières et à intensifier la coordination et la coopération dans
le domaine sécuritaire, à travers des patrouilles en concomitance", selon un
communiqué conjoint. Ils doivent également tenir des rencontres périodiques
sur cette question.
Cette réunion s`est tenue en pleine crise au Mali --avec qui l`Algérie
partage des frontières-- où l`armée a repoussé une offensive de groupes
islamistes armés, avec l`aide de soldats français.
Les trois Premiers ministres ont mis en avant "la nécessité de trouver une
solution politique à cette crise par le biais de l`incitation au dialogue
entre les différentes composantes de la société malienne de manière à
préserver la souveraineté et l`unité de son territoire", selon le communiqué.
Au cours d`un point de presse commun, le chef du gouvernement libyen a
affirmé que "la situation au Mali est un phénomène qui a rendu nécessaire de
nous rencontrer pour le prévenir et juguler ses conséquences".
Elle rend indispensable une "coordination entre nos armées et nos services
de renseignements pour empêcher tout ce qui peut influer sur notre sécurité et
la circulation des personnes: armes, drogue, traite des personnes et
terrorisme", a-t-il ajouté.
En proie à une insécurité croissante, la Libye peine à former une armée et
des forces de sécurité pour surveiller ses 4.000 km de frontières au Sud et
ses 2.000 km de littoral au Nord.
Mi-décembre, les autorités du pays ont décidé de fermer la frontière avec
l`Algérie, le Niger, le Soudan et le Tchad, décrétant le sud du pays zone
militaire fermée, en raison de la détérioration de la sécurité dans la région.
Des analystes ont interprété cette mesure comme une réponse à la crise au
Mali. Ce pays, dont le Nord est occupé depuis juin par des groupes islamistes
armés, s`est avéré le plus touché par les retombées de la circulation des
armes et combattants qui a accompagné le soulèvement libyen de 2011, bien
qu`il ne partage pas de frontières avec la Libye.
La frontière tuniso-libyenne, où le poste de Ras Jdir a été fermé un mois
en décembre-janvier sur décision de Tripoli, est aussi considérée comme un
lieu important pour les trafics régionaux.

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