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Prochaine réunion entre le pouvoir malien et les rebelles fixée le 21 janvier à Ouagadougou
Publié le vendredi 11 janvier 2013   |  AIB


Djibril
© Présidence
Djibril Bassolé, chef de la diplomatie Burkinabè, Ministre burkinabè des Affaires étrangères


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Ouagadougou, 10 janvier 2013 (AIB) - Le ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibril Bassolé a annoncé jeudi que la rencontre entre le pouvoir et les groupes armés du nord se tiendra le 21 janvier prochain à Ouagadougou autour du médiateur de la CEDEAO, Blaise Compaoré.

Le chef de la diplomatie burkinabè a donné cette date après son séjour le 9 janvier, à Bamako, où il a rencontré les autorités de transition pour discuter du calendrier de la médiation.

Initialement prévue pour le 10 janvier, cette date avait été reportée à la demande des différentes parties (Ansar Dine, MNLA et pouvoir malien)" qui demandaient « qu’on leur donne plus de temps pour se préparer".

Le ministre s’est dit préoccupé par la situation au Nord et a demandé "la retenue" après l’annonce de mouvements de troupes aussi bien au sein de l’armée malienne que des islamistes

« La situation est en train de se dégrader au Nord, nous le déplorons et nous appelons les belligérants à arrêter les hostilités et à se conformer à ce qui a été décidé le 4 décembre à Ouagadougou », a-t-il déclaré.

« Il est évident que ce qui se passe (au Nord) complique le processus de dialogue et nous lançons un appel aux différentes parties pour qu’elles s’abstiennent et se retiennent de toutes activités qui pourront détériorer le climat de confiance », a poursuivi M. Bassolé.

Pour le diplomate burkinabé, le dialogue présuppose un arrêt total des hostilités et les affrontements militaires qui ont lieu en ce moment ne peuvent renforcer en rien le climat de sérénité et de confiance.

« Pour dialoguer, il faut que les affrontements s’arrêtent, sinon le dialogue ne portera pas de fruits », a-t-il expliqué.

Mais, « nous ferons en sorte que les parties se retrouvent à Ouagadougou », a-t-il indiqué.

Selon le chef de la diplomatie burkinabé, la rupture de la cessation des hostilités est « un incident grave de parcours » qu’il faut surmonter mais « nous ferons tous pour que la date du 21 janvier soit tenue ».

AB/AMK

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