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Lutte contre les mutilations genitales feminines/excision : Les parlementaires s’engagent pour un abandon total de la pratique
Publié le jeudi 6 septembre 2012   |  Le Quotidien




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Le mercredi 5 septembre 2012 à Ouagadougou dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères et de la coopération régionale, s’est tenue une réunion de suivi sur la pratique transfrontalière de l’excision. Cette réunion présidée par la 2 eme vice-présidente de l’Assemblée nationale, Fatoumata Diendéré, a connu la participation de parlementaires venus de la Côte d’ivoire, du Togo, du Mali, du Bénin, et de l’Europe.

Placée sous le thème : « Renforcer la coopération parlementaire pour accélérer l’abandon de l’excision transfrontalière », la réunion de suivi sur la pratique transfrontalière de l’excision est née de la volonté des parlementaires de mettre un terme à cette pratique. Fatoumata Diendéré, député et 2eme vice-présidente de l’Assemblée nationale, représentant le président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré, a affirmé que cette rencontre est la suite logique de l’atelier organisé par l’Assemblée nationale du Burkina en collaboration avec l’Association des parlementaires européens avec l’Afrique (AWEPA) les 25, 26 et 27 avril dernier à Ouagadougou. L’atelier avait abouti, ajoute-t-elle, sur l’adoption d’une proposition « d’actions parlementaires clés », constituées de mesures prioritaires et d’actions concrètes identifiées par les députés burkinabè et qui, sont entre autres, des activités de sensibilisations, de stratégies de communication innovantes sur le terrain, des actions de surveillance et de renforcement de la mise en œuvre des dispositions légales, interdisant cette pratique.

Cet engagement déterminé se justifie aisément selon Fatoumata Diendéré parce que les mutilations génitales féminines /excision, tout en constituant une violation des droits de l’homme, de la femme et de la jeune fille, ont des conséquences néfastes sur la santé et le bien-être des femmes et des jeunes filles. Elle soutient que les parlementaires peuvent et doivent jouer un rôle clé dans la lutte contre ces violences faites aux femmes en légiférant l’action gouvernementale dans la conduite de cette lutte contre les MGF/E. Pour terminer, la 2eme vice-présidente de l’Assemblée nationale du Burkina a souhaité que les parlementaires puissent disposer de ressources nécessaires pour la réalisation d’actions concrètes de terrain en tant que leaders d’opinion pour le changement des comportements ainsi que la répression contre les acteurs et commanditaires des MGF/E. Pour la sénatrice Dominique Tilmans, membre du sénat de Belgique et membre de la section belge de l’AWEPA, le problème des mutilations génitales féminines n’est pas seulement un problème africain mais mondial car, soutient-elle que les MGF/E existent dans les pays européens, notamment la France et la Belgique. Pour elle, pour l’obtention de l’objectif visé, à savoir l’éradication de ce vice, les hommes doivent être associés à la lutte, car ils ont un rôle non négligeable à jouer dans la cession de cette pratique qui, le plus souvent est réclamé par eux. Gisèle Guigma, député à l’Assemblée nationale du Burkina et membre de la commission de l’emploi, des affaires sociales et culturelles du Burkina soutient qu’il n’est jamais tard dans une synergie d’actions, de conjuguer leurs efforts pour la sensibilisation et la lutte contre l’excision transfrontalière.

Elle a par ailleurs saisi l’occasion de remercier tous les acteurs qui ont permis la tenue de cette réunion et qui se sont engagés à relever le défi de l’abandon des mutilations génitales féminines/excision

Par Pêng’Windé Adeline Clémence ZINABA

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