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Burkina : Compaoré souhaite conclure un "accord-cadre" entre pouvoir et rebellions
Publié le jeudi 10 janvier 2013   |  AIB


Crise
© Autre presse par DR
Crise malienne : Le Président de la république, Médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, Blaise Compaoré, a reçu une délégation du Groupe Ansar eddine dépêchée à Ouagadougou
Mardi 06 novembre 2012. Ouagadougo


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OUAGADOUGOU - Le chef de l’Etat burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de l’Afrique de l’Ouest dans la crise malienne a annoncé mardi qu’il travaillait à conclure un "accord-cadre" entre le gouvernement malien et les groupes armés qui occupent le nord du Mali depuis neuf mois.

"En ma qualité de médiateur dans la crise malienne, j’inviterai à Ouagadougou dans les prochains jours, le gouvernement de transition, les mouvements armés et les personnes ressources, aux fins de poursuivre les pourparlers en vue d’aboutir à l’adoption d’un accord cadre", a déclaré M. Compaoré en recevant les voeux du corps diplomatique.

M. Compaoré a expliqué devant les diplomates que cet accord visera à "l’arrêt définitif de toutes formes d’hostilités", "le respect des droits humains et des libertés fondamentales au nord Mali" ainsi que la création d’une "plateforme de dialogue inter malien" pour le règlement politique de la crise, dans un environnement institutionnel et sécuritaire propice à l’implication de tous les acteurs régionaux.

M. Compaoré, qui assure la médiation au nom de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a déjà réussi à obtenir du groupe islamique Ansar Dine la rénonciation à l’application de la charia dans tout le Mali, mais seulement dans ses zones d’influence. Ansar Dine avait également pris, au moins verbalement, ses distances avec Aqmi et le Mujao en rejetant le "terrorisme", et s’était dit disposé au dialogue avec Bamako.

Mais dans une "plateforme politique" transmise le 1er janvier au médiateur, Ansar Dine a fait un revirement en annonçant qu’il retirait son offre de cessation des hostilités.

Dans ce document, Ansar Dine réclame une "large autonomie" pour le nord du Mali et exige de pouvoir y appliquer la loi islamique. Il réclame en outre que le "caractère islamique de l’Etat du Mali soit proclamé solennellement dans la Constitution" au motif que "le peuple malien est musulman à plus de 95%".

Des discussions entre le gouvernement malien et des groupes armés du nord du Mali, Ansar Dine et le MNLA, prévues jeudi dans la capitale burkinabè, ont été reportées à une date "ultérieure", à la demande des parties qui ont souhaité "plus de temps pour se préparer" a indiqué mardi le ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibrill Bassolé.

M. Bassolé a quitté mercredi pour Bamako où il va "discuter du calendrier de la médiation avec les autorités de transition". Ce voyage intervient alors que les groupes islamistes armés ont fait mouvement vers le sud du Mali, encore sous contrôle gouvernemental.

L’armée malienne s’est opposée à l’arme lourde, lundi et mardi près de Mopti (centre), aux groupes islamistes armés qui contrôlent le nord du pays, selon une source sécuritaire malienne.

RH

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