Économie
L’UE annonce une aide de plus de 408 milliards CFA au Burkina Faso
Publié le mercredi 4 fevrier 2015 | AIB
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M. Alain Holleville, l’ambassadeur, chef de délégation de la Commission européenne , |
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L’UE annonce une aide de plus de 408 milliards CFA au Burkina Faso
Ouagadougou – L’Union européenne a annoncé mardi soir à Ouagadougou, un montant indicatif initial d’environ 408,66 milliards CFA soit 623 millions d’euro sur la période 2014-2020 dans le cadre du 11ème Fonds européen de développement (FED).
Selon le chef de la délégation de l’UE, Alain Holleville, au montant de 408,66 milliards de FCA, « peuvent s’ajouter d’autres appuis financiers émanant du budget de l’Union, du programme régional et d’éventuelles interventions d’urgence ».
Il a en outre indiqué que ce don se concentrera sur les secteurs dits « de concentration ». il s’agit entre autres a-t-il poursuivi de la gouvernance (52% du budget), de la santé (13%) et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l’agriculture durable et l’eau (30%).
Le reste de l’enveloppe selon les représentants de l’Union européenne correspondant à un montant estimé à 18,38 milliards de FCFA (28 millions d’euro) soit 4% du don, est destiné à des mesures d’appui, notamment à la société civile et à l’ordonnateur national du Fonds.
« Les programmes du 11ème FED seront lancés à partir de 2015, ceux du 10ème étant toujours en cours d’exécution » peut-on lire dans un communiqué de presse sans plus de détails sur la date.
M. Holleville a soutenu que l’UE est engagée à soutenir le Burkina Faso dans cette période de transition après la chute du régime Compaoré, fin octobre.
Pour l’année 2015, « nous avons dû nous adapter avec un soutien financier à l’organisation des élections » a dit M. Holleville ajoutant qu’un soutien financier au budget de l’Etat burkinabè a été aussi opéré.
Insistant sur la transparence dans la gestion du don, M. Holleville a dit ceci : « ce que nous entendons, c’est les résultats. Que l’argent qui est engagé, produit des résultats qui profitent aux populations. Nous travaillons pour contribuer à la stabilité des institutions ».
«Il faut que la transition soit transitoire. Nous souhaitons que les choses rentrent dans l’ordre rapidement. Les autorités de la transition doivent passer le témoin le plus rapidement possible » a-t-il souhaité.
Des élections présidentielle et législatives (11 octobre prochain) et municipales (31 janvier 2016) mettront un terme au mandat du gouvernement de transition mis en place après la chute de Blaise Compaoré.
ndt/
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