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Le Pays N° 5274 du 10/1/2013

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Adama Bandaogo de l’ ASAB/PONI : « Nous nous battons pour que la commune de Gaoua augmente sa part de contribution pour l’école »
Publié le jeudi 10 janvier 2013   |  Le Pays




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A la faveur de la fin d’année 2012, l’Antenne Social Alert du Burkina (ASAB), section du Poni, a fait le bilan de ses activités. C’est un bilan fait d’acquis et de difficultés selon le coordonateur Adama Bandaogo. Ce dernier souligne dans l’interview qui suit les acquis engrangés et les difficultés rencontrées par sa structure qui fait du suivi budgétaire son cheval de bataille.

« Le Pays » : L’ASAB/Poni s’engage depuis un certain temps à améliorer la qualité des services sociaux tant dans l’éducation que dans la santé. Quels sont aujourd’hui vos acquis ?

Adama Bandaogo : Nos acquis, c’est d’abord le fait que nous sommes reconnus comme partenaire de la commune dans les secteurs sociaux de base. Il y a aussi un certain nombre d’acquis qui peuvent être cités, notamment l’eau demandée et acquise au profit du CEG communal. Il y a en outre l’eau potable au niveau des établissements qui faisait partie des promesses qui sont des réalités aujourd’hui. En plus, nous avons demandé et acquis des latrines pour des écoles primaires ; idem pour un autre Centre d’éveil et d’éducation préscolaire (CEEP) demandé pour Gaoua et que la construction est une réalité aujourd’hui au secteur n° 2.

Est-ce pour autant qu’il n’y a pas de difficultés ?

Si, nous souffrons parfois face à la lourdeur administrative caractérisée généralement par la non- disponibilité de certaines autorités sollicitées. Egalement, notre programme d’activités a souvent été ralenti en raison des crises sociales. En 2011, nous avons vécu une situation avec la mutinerie ainsi que la crise de Tonkar en 2012. Toute autre difficulté constatée est le déplacement des membres dirigeants de la structure du fait des mutations ou de toute autre raison professionnelle. Aussi, un problème financier se pose malgré le soutien de notre partenaire. On est souvent obligé de jongler puisque les moyens ne suffisent toujours pas. Mais, cette lacune est souvent comblée par la détermination des membres de l’ASAB/ Poni.

Le suivi que vous faites prend-il en compte la subvention faite par l’Etat au profit des communes ?

Certes, dans les différents budgets, nous faisons ressortir la part de l’Etat, la part de la commune et la part des partenaires techniques et financiers. Mais il nous est difficile d’apprécier si la contribution de l’Etat est bien gérée ou pas. Nous nous battons d’abord pour que la commune augmente sa part propre. Nous profitons de ce micro pour féliciter l’exécutif communal, avec à sa tête le maire, pour sa disponibilité à rencontrer notre structure pour des échanges à propos des secteurs sociaux. Nous espérons, du reste, que la nouvelle équipe qui sera mise en place œuvrera à la poursuite de cette collaboration qui, au final, est bénéfique à l’ensemble de la commune.

Propos recueillis par Hompko Sylvestre KAMBOU

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