Politique
La CENI dévoile son plan d’action
Publié le mardi 3 fevrier 2015 | Sidwaya
© aOuaga.com par A.O
Elections de 2015 : les acteurs échangent sur un calendrier idéal Lundi 19 janvier 2015. Ouagadougou. Centre international de conférences Ouaga 2000. Le ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), Auguste Denise Barry, a rencontré les représentants de partis politiques pour échanger sur le calendrier électoral de 2015. Photo : Me Barthélemy Kéré, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) |
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Dans la perspective de la tenue des élections de l’ère post-insurrection, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a échangé, le vendredi 30 janvier 2015 à Ouagadougou, avec la classe politique et la société civile sur les aspects organisationnels.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) veut réussir le pari de l’organisation des scrutins en vue, notamment les élections législatives et présidentielle couplées, prévues le 11 octobre 2015 et les municipales, fixées au 31 janvier 2016. Dans la perspective des élections, le premier chantier de la CENI, a affirmé son président, est la révision du fichier électoral, souhaitée par les partis politiques et la société civile. Prévue du 3 mars au 18 mai 2015 sur le territoire national, cette opération devra permettre au plus grand nombre de Burkinabè en âge de voter (18 ans) de s’inscrire sur le fichier électoral. Et pour conduire à bien cette campagne, a indiqué le président de la CENI, un plan de déploiement en six (6) zones, avec des dates de passage précises, a été mis en place. A l’issue de l’enrôlement des électeurs, la CENI va se consacrer au traitement des données, à la publication de la liste provisoire, à la gestion des contentieux, pour finir avec la publication de la liste définitive. « La CENI a décidé d’ouvrir l’inscription sur les listes électorales au cours de cette opération exceptionnelle, aux citoyens qui auront 18 ans révolus à la date du 31 janvier 2016 », a souligné Me Kéré. Celui-ci a également dévoilé les deux conditions à remplir pour prendre part aux différents scrutins : avoir la carte d’électeur et être inscrit sur la liste de l’élection concernée. Il a, par ailleurs, rassuré les uns et les autres, que la CENI jouera sa partition dans la réussite de l’opération, en s’investissant dans la communication et la sensibilisation des populations. Toutefois, il a sollicité le soutien de tous les acteurs dans la conduite de l’opération. « J’interpelle les partis et formations politiques, les organisations de la société civile, les journalistes et les leaders d’opinion à mener des actions fortes d’information, de sensibilisation et de mobilisation sociale pour faire de l’opération de révision exceptionnelle des listes un succès », a plaidé Me Kéré. Les informations transmises par le président de la CENI aux responsables des partis politiques et de la société civile a donné lieu à de nombreuses questions d’éclaircissement. Le choix du 11 octobre pour tenir la présidentielle et des législatives couplées, au détriment de l’autre date précédemment proposée, le 20 septembre, garantit-il le respect du délai de la Transition fixée au 17 novembre 2015 ? C’est ce que nombreux de participants à la rencontre, dont Nathael Ouédraogo de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et Seydou Zagré du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ont voulu savoir. « Au regard des dispositions constitutionnelles applicables, la CENI pense que la date du 11 octobre tient. En cas de 2e tour, on aura les résultats le 28 octobre. Encore que la publication des résultats définitifs peut aller jusqu’au 1er décembre hors délai de la Transition », a répondu Me Kéré. Il a avancé en sus : « En cas de difficultés, on pourrait recourir au Conseil Constitutionnel ou faire prévaloir le dialogue en toute responsabilité pour trouver une solution. La date du 20 septembre permet de tenir dans le délai de la Transition, mais elle viole les dispositions juridiques. Peu importe, sachons que les deux dates comportent chacune des avantages et des inconvénients ». La CENI est-elle techniquement prête pour l’opération de révision du fichier électoral qui s’annonce, avec un budget prévisionnel de plus 7 milliards de francs CFA ? 02Le président de l’institution a réagi en ces termes : « Nous sommes en train de nous organiser. L’ensemble du matériel va être expertisé à nouveau pour que nous soyons le plus opérationnel possible ». D’autres questions, telles que le vote des Burkinabè de l’Etranger, différé pour des raisons budgétaires et techniques, et la délivrance d’actes de naissance ou de cartes d’identité, ont été évoquées au cours des échanges.
Kader Patrick KARANTAO
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