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Audits dans les ministères: le gouvernement va sanctionner les cas de malversations
Publié le mardi 3 fevrier 2015  |  FasoZine
Les
© Autre presse par Roger Nana
Les ministres en charge de la communication et de la justice étaient les invités, le 2 février 2015 à Ouagadougou, du rendez-vous mensuel du gouvernement avec les journalistes intitulé Face à la presse




Le point de presse du gouvernement, rebaptisé « face à la presse », de ce lundi 2 février 2015 a porté essentiellement sur la nouvelle gouvernance économique, la déclaration des biens des autorités de la transition, les investigations dans les ministères par l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat (ASCE), les états généraux de la justice.

Dans la dynamique de la nouvelle gouvernance économique, l’ASCE a entamé des investigations dans les différents ministères afin de faire la lumière sur les irrégularités commises. Les rapports qui sortiront de ces investigations et audits, « permettront au gouvernement de donner une pleine application à la loi », selon le ministre de la Communication, chargé des relations avec le Conseil national de la transition et porte-parole du gouvernement, Frédéric Nikièma.

Déclarations de biens transmises au Conseil constitutionnel

« Tous les responsables des départements ministériels impliqués dans des cas de malversations rendront tout simplement des comptes », a laissé entendre le ministre Nikièma pour qui « il n’est plus question que la politisation de l’administration, du système judiciaire ou le manque de volonté politique empêche la manifestation de la vérité sur d’éventuels cas de fraudes ou de corruption ».

Concernant la déclaration de biens des autorités de la transition, M. Nikièma rassure qu’« à la date d’aujourd’hui, les déclarations de biens des membres du gouvernement ont été transmises au Conseil constitutionnel et que le processus suit toujours son cours pour leur publication au journal officiel ».

En outre, les autorités de la transition se sont engagées à mettre fin aux situations de monopole qui prévalaient au Burkina Faso jusque-là. Selon le porte-parole du gouvernement, « on avait une économie en coupe réglée qui ne profitait qu’aux barons et caciques du précédent régime ».

La dette intérieure bientôt épongée

Ainsi donc, selon Frédéric Nikièma, « aucun opérateur économique, aucun commerçant ne pourra encore bénéficier d’un protectorat quelconque comme cela avait été le cas jusque-là ». Le ministre de la Communication affirme d’ailleurs que « les réseaux de sociabilité informelle, de groupuscule politique ou d’association qui avaient une mainmise sur la gestion des finances publiques ne sont plus opérationnels ».

Le ministre Nikièma a aussi souligné, au cours de cette rencontre avec la presse, que « des instructions ont été données par le président du Faso pour le paiement des arriérés que l’Etat doit aux particuliers, notamment les opérateurs économiques.

Le soutien du gouvernement au secteur privé et la relance de l’activité industrielle qui a connu un ralentissement avec les dommages que beaucoup de sociétés ont subi pendant l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 ».

Abel Azonhandé
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