Crise à Ramatoulaye : la presse menacée #aOuaga

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Crise à Ramatoulaye : la presse menacée

Publié le lundi 2 fevrier 2015 | Le Quotidien

© aOuaga.com par Séni Dabo
Prix des hydrocarbures : la CCVC en sit-in le 4 février
Jeudi 29 janvier 2015. Ouagadougou. Centre d`éducation ouvrière. La Coalition contre la vie chère (CCVC) a animé une conférence de presse pour annoncer une journée nationale de protestation sous forme de sit-in au ministère en charge du commerce et dans les directions régionales de ce ministère pour une baisse substantielle du prix des hydrocarbures et contre la pénurie de gaz

Les populations des villages concernés par le projet de construction de la mine True Gold ont tenu une assemblée générale, le week-end dernier, à Ramatoulaye. Djéliba, qui suit les événements liés à cette crise sociale, a assisté à un discours spécial. Le président de l’association ABJN de Namissiguima a proféré une menace à l’endroit de la presse. Ce dernier, visiblement remonté contre la presse, par rapport au traitement de l’information liée à cette crise, a tenu ces mots à l’endroit des journalistes, dont certains étaient présents à cette rencontre : « Je mets en garde tous les journalistes quant au traitement de l’information depuis le début de la crise. Des journalistes ont déformé les propos de nos responsables et je mets en garde la presse à travers les journalistes à Ramatoulaye. Si l’oiseau demande la clémence du ciel pour une pluie, il assumera toutes les conséquences ». Djéliba se rappelle que suite à cette même crise, une radio locale de Ouahigouya a été dans le viseur des jeunes de cette commune, la semaine passée. Ils accusent cette radio d’avoir pris partie en faveur de l’Administration après qu’elle a diffusé la conférence de presse du ministère des Mines. Ces jeunes avaient prévu, selon les informations, d’incendier le véhicule de reportage de cette radio locale. Djéliba appelle le Conseil supérieur de la Communication à effectuer des sorties de sensibilisation des populations dans cette région pour plus de sécurité des hommes de médias dans l’exercice de leur fonction.