La Banque islamique de Développement (BID) dont le siège est à Jeddah (Arabie Saoudite), vient d’allouer au Burkina Faso, un montant de 5 milliards de francs CFA pour le financement du Projet d’appui au renforcement de la couverture sanitaire et à la lutte contre la maladie a appris APA jeudi auprès du ministère de l’économie et des finances.
Cet appui servira à appuyer la mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2011-2020, la construction et à l'équipement de centres de santé à l'intérieur du pays, au recyclage du personnel et à la formation de spécialistes.
Le but du PNDS est de contribuer au bien-être de la population d'ici à 2020, améliorer l'état de santé des populations dans un contexte marqué par l'impératif de l'atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et par les perspectives nationales de développement définies à travers la Stratégie de croissance accélérée pour le développement durable (SCADD).
La BID présente au Burkina Faso depuis les années 70, se fait notamment remarquer dans les secteurs de la santé, de l'éducation, de l'accès à l'eau et de l'agriculture.
Ces cinq dernières années, la BID a financé 70 projets de développement au Burkina et y a injecté près de 185 milliards de francs CFA.
Ses prochains challenges seront la construction du nouvel aéroport international de Donsin et le barrage de Samandéni, à l'ouest du pays.
Un burkinabé, Sékou Ba occupe d'ailleurs le poste de Directeur exécutif du groupe de BID pour le Burkina Faso, le Mali et Niger, le Togo, la Gambie et le Sénégal.
La Bid a été créée en 1975 pour promouvoir le développement économique et social dans ses pays membres et dans les communautés musulmanes à travers le monde en se basant sur les principes de la Chari'a.
Ses secteurs prioritaires sont le développement humain, le développement agricole et la sécurité alimentaire, le développement des infrastructures, la promotion du commerce entre les pays membres et le développement du secteur privé.