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Insurrection populaire d’octobre 2014 : Me Bénéwendé Sankara salue le rôle joué par les journalistes

Publié le lundi 2 fevrier 2015 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Secteur minier burkinabè : le RAJIT plaide pour des réformes audacieuses
Mardi 27 janvier 2015. Ouagadougou. Centre national de presse Norbert Zongo. La section burkinabè du Réseau africain des journalistes pour l`intégrité et la transparence (RAJIT) a animé une conférence de presse sur deux rapports qu`il a publiés en 2014 en guise de contributions aux réformes nécessaires à entreprendre dans le secteur minier

Le Front progressiste sankariste (FPS) a convié la presse nationale à une cérémonie de présentation de vœux du nouvel an, le samedi 31 janvier 2015 à Ouagadougou.

La presse nationale était à l’honneur, le samedi 31 janvier 2015, au siège du Front progressiste sankariste (FPS). En effet, pour son accompagnement et son soutien au cours de l’année 2014 à l’endroit du parti, elle a été conviée à une cérémonie de présentation de vœux. «Je formule pour tous les journalistes du Burkina Faso mes vœux les plus sincères de succès, d’accomplissement de vos rêves individuels et collectifs, dans l’amour, la confraternité et la paix», a déclaré le président du FPS, Maître Bénéwendé S. Sankara. Celui-ci a également salué le rôle que la presse burkinabè a joué dans l’avènement de l’insurrection populaire d’octobre 2014. Il a expliqué que grâce aux journalistes, le peuple burkinabè a appris à s’informer et à s’éduquer pour se libérer du joug d’un pouvoir qui a duré 27 ans. Plus qu’un pilier, la presse nationale est, à l’en croire, le tremplin de l’édifice démocratique à construire après le soulèvement populaire. Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, plus rien ne sera comme avant parce que désormais, le Burkinabè a pris conscience que l’esclave qui ne se bat pas pour se défaire de ses chaînes ne mérite pas qu’on s’apitoie sur son sort. C’est pourquoi, il a souligné que dans un monde où l’intégrisme côtoie l’exclusion, la place du journaliste est plus que prépondérante pour la survie de l’humanité dans sa conquête d’un mieux-être et d’un bonheur. Pour ce faire, il a estimé, dans le même ordre d’idées, qu’il faut d’abord au journaliste, son droit à la vie, à la santé, à la liberté et à l’indépendance véritable. Ainsi, présenter ses vœux à la presse dans un contexte d’élections générales, c’est exprimer tout le bien imaginable. «Aussi, 2015 étant une année charnière, je vous souhaite plus de santé et d’énergie pour nous suivre», a-t-il réitéré. En outre, saluant le monde des médias pour l’avoir classé en 2014 parmi les personnalités les plus accessibles, Me Sankara a souhaité être davantage plus disponible mais surtout à la hauteur des attentes de celui-ci. «Puisse alors l’année 2015, nous ouvrir les portes du succès et de la victoire pour le bonheur de notre peuple», a-t-il conclu.

Aubin W. NANA