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Sidwaya N° 7331 du 9/1/2013

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Universités africaines de la communication : Une halte pour réfléchir et leur donner une dimension internationale
Publié le mercredi 9 janvier 2013   |  Sidwaya




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En prélude à la 9e édition des Universités africaines de la communication (UACO) prévue en 2013, le secrétariat exécutif a organisé, les 28 et 29 décembre 2012 à Bobo-Dioulasso, un atelier de réflexion. L’objectif visé par cette rencontre, était de chercher les voies et moyens de promouvoir l’événement et accroître son rayonnement aux plans national, régional et international.

Annuelles depuis 2004, les Universités africaines de la communication (UACO) sont désormais bisannuelles après la 8e édition tenue du 7 au 10 décembre 2011. En prélude à la 9e édition qui aura lieu en 2013, le secrétariat exécutif a organisé un atelier de réflexion, les 28 et 29 décembre derniers dans la ville de Sya. Selon le secrétaire général du ministère de la Communication, Adama Barro, il s’agissait d’évaluer le chemin parcouru et de dégager des perspectives afin d’impulser une nouvelle dynamique aux UACO. Cadre d’échanges sur les grandes questions en matière de communication et des médias, le nouveau format s’explique d’une part selon M. Barro, par le besoin de temps pour mieux l’organiser, et d’autre part, d’arriver à mobiliser plus de ressources pour faire venir plus de participants. Toute chose qui permettra, à son avis, d’avoir des échanges plus larges et des perspectives meilleures, à même de donner aux UACO une dimension comparable à celle du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), c’est-à-dire une dimension internationale. A cet effet, les participants, à savoir les acteurs du monde des médias et de la communication, (responsables du ministère de la Communication, représentants de structures associatives de la communication, chefs d’organes de presse et chercheurs), ont été invités à faire cas de leurs différentes préoccupations.

Vers un siège pour les UACO

A la rencontre de Bobo-Dioulasso, le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Nébilma Joseph Bakouan qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a souhaité que soient dégagées des pistes devant conduire les UACO vers des lendemains plus porteurs. D’où son invite à l’endroit des participants à réfléchir et à faire des propositions concrètes pour un meilleur devenir des Universités africaines de la communication de Ouagadougou. A l’issue des travaux le samedi 29 décembre 2012, le secrétaire général du ministère de la Communication s’est dit satisfait. Il faut souligner que les participants ont proposé entre autres, une évolution statutaire des UACO, à travers un cadre juridique. En plus des ressources humaines et financières, ce cadre juridique, selon M. Barro, aura besoin de partenariat avec des organisations sous régionales telles que l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il a ajouté qu’en plus de l’inscription des UACO dans l’agenda des manifestations de ces structures sous régionales et panafricaines, l’implication des Etats membres pourrait augmenter la participation, de même que les ressources. Ce qui va permettre de porter plus haut les UACO. Les participants quant à eux, ont lu une motion de félicitation au ministre de la Communication, Alain Edouard Traoré. Depuis sa première édition en 2004, les Universités africaines de la communication, se veulent un cadre d’échanges entre les acteurs du monde de la communication. Lors de chaque édition, des formations en renforcement de capacité sont organisées à l’intention des journalistes et surtout à l’endroit des correspondants régionaux. En 2011, la 8e édition des UACO a eu lieu sous le thème : « Les nouveaux enjeux médiatiques face aux mutations internationales : mondialisation, transition numérique, presse en ligne, éthique et déontologie ».

Rabalyan Paul OUEDRAOGO

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