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Licenciements à la société des mines du belahourou : 2 mois sans salaire, les travailleurs s’impatientent
Publié le samedi 31 janvier 2015  |  Le Quotidien
Licenciements
© aOuaga.com par A.O
Licenciements à la Société des mines de Belahourou : un collectif syndical exige la réintégration de 300 travailleurs
Lundi 26 janvier 2015. Ouagadougou. La Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB) et l`Unité d`action syndicale ont animé une conférence de presse pour exiger la réintégration de 300 travailleurs de la société des mines de Belahourou (SMB) S.A licenciés en décembre 2014




Les travailleurs de la Société des mines du Belahourou (SMB) ont tenu le 30 janvier 2015, à Ouagadougou, une assemblée générale pour faire le point de l’état actuel des négociations entre l’entreprise, les autorités et la centrale syndicale.
Après avoir organisé une conférence de presse le lundi dernier, et tenu une rencontre avec le conseiller technique chargé du droit du travail du Premier ministre, les travailleurs de la Société des mines du Belahourou ont tenu une assemblée générale, le vendredi 30 janvier 2015. Il s’est agi pour eux de faire le point de l’état d’avancement des négociations entre l’entreprise, les autorités et la centrale syndicale. Réunis en grand nombre devant le siège de leur entreprise, les travailleurs licenciés sont venus aux nouvelles. Pour sûr, nombre d’entre eux, sont restés sur leur faim, car de bonnes nouvelles il n’en eût point. A en croire, Cheick Amadou, représentant du personnel, c’est toujours le statu quo. Car après les différentes rencontres avec le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité, rien de concrèt n’a été décidé et les 300 travailleurs sont toujours dans la rue. « Pour l’instant, il n’y a pas de solution. Il est ressorti que des négociations sont en cours entre le ministère des Mines et celui du Travail pour former une mission conjointe qui va entrer en contact avec l’entreprise et essayer de voir dans quelle mesure ils peuvent prendre une décision tendant à mettre tout le monde dans le même bloc », a expliqué Cheick Amadou. Si cette initiative semble rencontrer l’assentiment des travailleurs, ces derniers, cependant déplorent la lenteur avec laquelle, l’administration traite le dossier. Et à Cheick Amadou de préciser «qu’il ressort que les propositions sont sur la table, mais c’est notre administration qui tarde à donner une réponse définitive à ces propositions ». Cette situation est infernale pour les travailleurs, car voilà maintenant deux mois qu’ils sont sans salaire et ne savent plus à quel saint se vouer. Pour mettre fin à cette situation, les travailleurs exigent que tous les travailleurs licenciés soient réintégrés sans conditions. « Si l’entreprise veut licencier certains travailleurs, qu’ils le fassent en respectant les règles du droit au Burkina ». Avant d’engager d’autres actions, Cheick Amadou a fait savoir que les travailleurs attendront l’issue du dialogue entrepris par les ministères des Mines et de l’Energie et celui de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale. Si les choses tardent à se pencher à leur avantage, Cheick Amadou dit avoir foi en la lutte, surtout que les travailleurs ont le soutien de l’Unité d’action syndicale. « Nous avons déjà touché l’Unité d’action syndicale et les autres plus hautes autorités aujourd’hui nous ne sommes plus libres d’entreprendre des actions seules. A l’issue de ces médiations nous allons repartir vers l’Unité d’action syndicale pour d’éventuelles mesures à prendre », a dit Cheick Amadou. Il par ailleurs lancé un appel aux autorités, afin qu’elles se fassent respecter et de faire respecter la loi. En outre, il a lancé un appel à l’endroit des responsables de la société afin que ces derniers empruntent la voie de la sagesse dans sa démarche. « Nous invitons la SMB à plus de sagesse dans sa démarche car vu la tournure que prennent les choses ce n’est pas du tout sage et compte tenu de la situation nationale il va falloir que notre direction revienne à de meilleurs sentiments par rapport à cette situation qui n’arrange personne », a-t-il souhaité.
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