L’ambassadeur du Japon, Sugiura Tsutomu a octroyé, lundi 7 janvier 2013 à Ouagadougou, un don d’un montant de 45 670 000 F CFA à la commune de Tiébélé, dans la région du Centre-Sud. Ce financement vise la construction de cinq forages, dans le but de fournir un accès adéquat à l’eau potable à la population.
La population de la commune de Tiébélé, dans la province du Nahouri, sera bientôt soulagée quant à l’approvisionnement en eau potable. L’Organisation départementale des jeunes pour l’architecture et le développement de Tiébélé a bénéficié d’un financement de 45 670 000 F CFA de la part de l’ambassade du Japon, pour la construction de cinq forages. Cet appui s’inscrit dans le cadre du programme de coopération du gouvernement japonais : ‘’Dons aux microprojets locaux contribuant à la sécurité humaine’’. Selon le donateur du jour, l’ambassadeur Sugiura Tsutomu, l’inaccessibilité de l’eau constitue une préoccupation pour la sécurité humaine. Pourtant, ce liquide précieux, à l’entendre, est indispensable, à la création de conditions favorables au développement social et économique d’un pays. Il a signifié que cette somme sera également utilisée pour acheter les pièces de rechange nécessaires à la gestion, les réparations éventuelles et l’assurance de la formation à la gestion des forages. ‘’Des statistiques ont indiqué que le taux de mortalité lié aux maladies hydriques est élevé dans ces zones. C’est pour ces raisons que mon institution a estimé que toute initiative visant à satisfaire un besoin existentiel tel que l’accès à l’eau potable, mérite d’être encouragée et soutenue’’, a justifié l’ambassadeur Tsutomu. Le bénéficiaire de ce financement, le président de L’Organisation départementale des jeunes pour l’architecture et le développement de Tiébélé, Hermann Ouélé, a exprimé toute sa satisfaction à l’ambassade du Japon et a noté que c’est toute la population de sa commune qui est comblée par ce geste inestimable. Il a formulé des vœux pour que ce partenariat grandisse avec le soutien d’autres partenaires pour le développement des villages. ‘’Si nous voulons lutter contre la pauvreté au Burkina Faso, il faudra que les populations aient accès à l’eau potable, car cette inaccessibilité demeure un problème crucial’’, a reconnu M. Ouélé. M. Tsutomu a souhaité que les infrastructures qui seront construites soient bien entretenues par les bénéficiaires, afin qu’elles puissent être utilisées le plus longtemps possible, en vue d’atteindre l’objectif prévu.