Société
Prix des hydrocarbures : la CCVC en sit-in le 4 février prochain
Publié le vendredi 30 janvier 2015 | Sidwaya
© aOuaga.com par K.C
Education : syndicats et OSC marchent pour une école populaire Mercredi 29 octobre 2014. Ouagadougou. La Coalition contre la vie chère (CCVC) a organisé une marche suivie de meeting dans le cadre de sa campagne pour une éducation démocratique et populaire |
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La Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), a une fois de plus, animé une conférence de presse pour exiger la baisse significative des prix des hydrocarbures et dénoncer la pénurie de gaz. C’était le jeudi 29 janvier 2015, à Ouagadougou.
Une baisse substantielle jusqu’à 150 francs CFA du prix du carburant à la pompe. C’est la proposition de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC).
La réduction de 25 francs CFA faite par le gouvernement est insignifiante selon les syndicats. Ils ont exprimé au cours d’une conférence de presse, le 29 janvier 2015 dans la capitale burkinabè. Et pour mieux se faire entendre, la CCVC a annoncé un sit-in pour le 4 février prochain de 7 heures à 10 heures, sur toute l’étendue du territoire national.
« La protestation se fera sous la forme de sit-in au siège du ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, à Ouagadougou et dans les directions régionales dudit ministère dans les provinces », a soutenu le 1er vice-président de la CCVC, Chrysogone Zougmoré.
Il a fait comprendre l’indignation de son groupe parce que « la CCVC a introduit le 22 janvier 2015, auprès du Premier ministre une demande d’audience qui malheureusement est restée jusque-là sans suite».
Répondant aux journalistes sur les actions à mener si toutefois, la requête n’est pas accédée, le président de mois des centrales syndicales, Paul Kaboré, a lâché qu’ils iront en grève générale les 17 et 18 février 2015. C’est pourquoi, M. Zougmoré a conseillé le gouvernement de transition de ne pas attendre que la situation s’empire avant de prendre la décision de baisser les prix du carburant.
« On peut et on doit baisser le prix des hydrocarbures. Il n’est pas bon d’attendre que les choses se durcissent avant d’agir. La sagesse recommande au gouvernement de prendre ses responsabilités », a préconisé le 1er vice-président de la CCVC.
Le secrétaire général du collectif syndical de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié, a expliqué que si l’on devrait s’en tenir strictement au cours du baril de pétrole qui est de 44,52 dollars américain à ce jour (ndlr : 29 janvier 2015), la baisse devrait dépasser 200 F CFA. Ils ont par la suite appelé le gouvernement à rendre disponible le gaz butane pour soulager les populations.
Gaspard BAYALA
gaspardbayala87@gmail.com
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