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L’UE et le Burkina renforcent leurs relations commerciales
Publié le vendredi 30 janvier 2015  |  Sidwaya
Le
© Autre presse par DR
Le bureau de la SCADD ( Stratégie de croissance accélérée et de développement durable )




Dans le cadre du renforcement des échanges commerciaux entre le Burkina Faso et l'Union européenne, un groupe de travail a été mis en place, le jeudi 29 janvier 2014, à Ouagadougou. L'objectif du premier groupe de travail est de présenter en détails les priorités du plan d'action 2015-2017 de la politique sectorielle de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (POSICA) 2011-20120.

«Comme vous le savez, le ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat dispose depuis 2011 d'une politique, qui est la déclinaison sectorielle de la stratégie de croissance accélérée et de développement durable SCADD», a noté Hyppolite Dah, ministre en charge de l'industrie du Burkina Faso, lors de la rencontre d'échanges entre son ministère et la représentation de l'Union européenne à Ouagadougou, le 29 janvier 2015 et de renchérir : «Cette initiative est fort louable de la part de nos partenaires. Vous venez par ce choix confirmer votre volonté d'accompagner notre pays dans le processus de développement entamé depuis plusieurs décennies», lance-t-il à l'endroit de la délégation de l'Union européenne. Entre 2013 et 2014, la coopération entre le Burkina Faso et l'Union européenne a connu une avancée, notamment dans le domaine de l'intégration régionale et du commerce, par l'adoption du tarif extérieur commun de la CEDEAO (NDLR : Communauté économique des états de l'Afrique de l'Ouest), et l'Accord de partenariat économique (APE) entre l'Afrique de l'Ouest ainsi que l'accord international de Bali sur la facilitation des échanges. Toute chose qui fait dire à Alain Holleville de l'Union européenne que «ces instruments historiques nous font entrer dans une période décisive pour les relations économiques entre le Burkina Faso, l'Union européenne et le reste du monde. Nous devons maintenant nous préparer à leur mise en œuvre effective afin de tirer le maximum de profit entre autres, de l'élargissement et l'ouverture des marchés, de la suppression des barrières douanières intérieures et de la tarification commune...» Selon le classement des pays réformateurs dans l'espace UEMOA et OHADA, le Burkina Faso jouit d'un cadre institutionnel juridique et règlementaire favorable à l'accomplissement des affaires. Une notoriété due à des réformes économiques importantes. Il s'agit entre autres de la réduction du capital des entreprises, le délai d'accomplissement des formalités de création d'entreprises, etc. Pour le ministre Hyppolite Dah, la compétition internationale créée par l'évaluation du rapport Doing Business de la Banque mondiale oblige le Burkina Faso à fournir davantage d'efforts pour redevenir une référence en Afrique et dans le monde en matière d'amélioration du climat des affaires. «Il est nécessaire pour le Burkina Faso de prendre des dispositions idoines pour se repositionner, car son classement a un grand impact sur sa visibilité, en termes d'attraction des investissements étrangers, et en termes de confiance des partenaires techniques et financiers», a laissé entendre Hyppolite Dah. Le pays est déjà dans la dynamique de l'assainissement du climat des affaires. Dans ces perspectives, la mise en œuvre effective du Système de liaison virtuelle pour les opérations d'importation et d'exportation (SYLVIE), le respect des délais par les Guichets uniques du foncier (GUF), la fixation du barème des honoraires des syndics liquidateurs.

Lougri Dimtalba
hope.faso@gmail.com
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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