Société
Groupe d’action des femmes pour la relance du Houet : un nouveau projet de 20 millions pour le ramassage des sachets plastiques
Publié le jeudi 29 janvier 2015 | AIB
© Autre presse par DR
Le Collectif Femmes et Environnement(COFEN) a organisé à Bobo-Dioulasso, les 1er , 2 et 3 septembre 2014, des journées environnementales sous le thème « Femmes et environnement pour un développement durable » |
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Le collectif du Groupe d’action des femmes pour la relance du Houet (GAFREH) a organisé une assemblée générale, le 21 janvier 2015 à Bobo-Dioulasso. Il s’est agi de présenter aux membres, le nouveau projet pour le ramassage des sachets plastiques.
Le Groupe d’action des femmes pour la relance du Houet (GAFREH) a bénéficié d’un projet de ramassage des sachets plastiques grâce à FEM/ONG. Selon la présidente du GAFREH, Christiane Lamizana le montant acquis dans ce cadre est de vingt millions huit cent quatre-vingt- quinze mille six cent soixante deux (20895662) francs CFA dont un apport propre de 1985634 FCFA. Un projet qui est bienvenu selon Mme Lamizana qui a fait comprendre que beaucoup de gens leur apportaient des sachets mais, l’argent faisait défaut pour les acheter. En effet, le GAFREH fait la récupération des sachets plastiques en les transformant en objets utilitaires comme les sacs à main, les chaussures entre autres. Cependant, Mme Lamizana a expliqué que ces objets n’étant pas bien achetés au Burkina Faso, il est difficile d’avoir du financement.
Leur seul atout, c’est le marché international, a-t-elle fait comprendre. «Nous avons beaucoup de clients en Suisse. Nous venons d’envoyer 3 500 sacs à base de sachets et d’autres clients canadiens viennent d’en commander 2 700», a-t-elle déclaré avant d’ajouter qu’en 2014, plus de 5 000 sacs ont été envoyés en Suisse. Dans le cadre du nouveau projet, ce sont 48 tonnes de sachets plastiques qui doivent être collectées. De l’avis de Christiane Lamizana, le GAFREH peut aller au-delà de ce volume demandé.
Mais dans le cadre de ce projet, elle a rassuré que le montant acquis ne va pas permettre d’atteindre les 48 tonnes. «Le prix du sachet a été fixé par le gouvernement entre 100 et 200 FCFA le kilogramme. Or dans le projet, le prix du kilogramme a été fixé à 30 FCFA. Nous pouvons atteindre au maximum 40 tonnes»,a indiqué Mme Lamizana. Dans le cadre du projet, un comité de suivi composé de cinq membres a été mis en place. Il est également prévu des formations et des campagnes de sensibilisation.
Rabalyan Paul OUEDRAOGO
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