PITROIPA : l’homme incontournable de Bovano #aOuaga

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PITROIPA : l’homme incontournable de Bovano

Publié le jeudi 29 janvier 2015 | RTB

S’il y a un homme qui jouit d’une renommée à Bovano, un quartier de Bata c’est bel et bien Soumaila ZAMPALIGRE, surnommé "Jonathan PITROIPA". Ce burkinabè est arrivé en Guinée Equatoriale en 2010. Il tient un salon de coiffure qui porte également le nom de son joueur préféré. La vraie identité de ce supporter inconditionnel du numéro 11 des Etalons est en passe d’être oubliée au profil de celui de son idole !

Vous êtes arrivés à Bata en Guinée-Equatoriale et vous cherchez un Burkinabè, demander plutôt le quartier Bovano. C’est le secteur par excellence de bon nombre d’expatriés Burkinabè. C’est là que la belle mère présidentielle dudit pays a aussi choisi pour construire ses villas. A chaque belle mère présidentielle ses villas dirait-on !

A Bovano habite également le jeune "Jonathan Pitroipa", un jeune Burkinabè, grand supporter des Etalons et surtout du feu follet du onze national Jonathan PITROIPA. De son vrai nom Soumaila ZAMPALIGRE l’homme ne jure que par PITROIPA et a fini par se rebaptiser. Coiffeur expérimenté, même son salon de coiffure porte le nom du joueur et sa copine, une camerounaise répond à "maman Pitroipa". Tout le quartier le connait sous ce pseudonyme et suit tout match des Etalons chez lui.

« J’étais content quand j’ai appris que le Burkina est logé dans le groupe A en compagnie du pays organisateur dont les matches se joueront ici à Bata. je rêvais de rencontrer mon idole, un rêve qui est devenu réalité », confie-t-il.

« Après la défaite contre le Gabon, je suis allé à la villa Celotti où sont logés les Etalons. J’ai pu échanger avec mon homo Pit. Il m’avait promis de me rencontrer et connaître chez moi, mais la piètre prestation de nos ambassadeurs à la CAN n’a pas favorisé les choses », poursuit-il. Pour lui cela n’enlève en rien sa sympathie pour le numéro 11 burkinabè.

L’amour du jeune Zampaligré pour Pit est inexplicable, nous confie sa copine Nadège Noukawoua, elle aussi coiffeuse. « Grâce à lui je connais le Burkina sans y être d’abord. Il aime trop parler de Pitroipa ».« Lorsque les enfants veulent se faire coiffer gratuitement, il leur suffit de crier "Jonathan Pitroipa" et il le fait. Moi-même, quand je veux "l’escroquer", il me suffit de l’appeler "Pitroipaaaa !" et il accepte mes demandes », relate demoiselle Nouawoua.

Elle explique que lorsque les Etalons perdent, son copain ne mange même pas, quelque soit le plat. La passion de Zampaligré pour le foot et pour "Pit" a fini par contaminer Nadèze.

Côté travail, notre PITROIPA dit s’en sortir dans la coiffure. J’ai une recette moyenne de 30 000 FCFA par jour. « Ca me permet de me nourrir de m’habiller et de faire quelques économies car on est venu pour chercher de l’argent et repartir investir au Faso », conclut-il.

Y. Alain Didier COMPAORE (de retour de Bata)