Société
Religion: Le Burkina se dote d’un observatoire des faits religieux
Publié le jeudi 29 janvier 2015 | FasoZine
© aOuaga.com par G.S
Gouvernement de transition : premier Conseil des ministres de prise de contact Lundi 24 novembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Les membres du gouvernement de transition se sont retrouvés, au lendemain de leur nomination, pour le premier Conseil des ministres de prise de contact. Photo : Auguste Denise Barry, ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité |
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Le gouvernement burkinabè a adopté, mardi 27 janvier 2015, en conseil des ministres, un décret portant création, attributions, composition et fonctionnement de l’Observatoire national des faits religieux (Onafar), afin de promouvoir la tolérance et le dialogue interreligieux.
Ce décret précise que l’Observatoire national des faits religieux a pour missions de « surveiller les contenus médiatiques à caractère religieux, de suivre l’application de la règlementation sur les pratiques culturelles, de promouvoir la tolérance et le dialogue interreligieux, de renforcer les capacités des leaders religieux et des animateurs des médias confessionnels et laïcs ».
L’adoption de ce décret permet de doter notre pays d’un organe opérationnel en matière de gestion et de suivi des faits et messages religieux, se félicite le gouvernement. A cause des dynamiques sociales qui se « mettent en mouvement » et « problématisent la question religieuse dans nos société, dans la sous région et un peu partout dans le monde », il indispensable que l’on puisse « trouver des mécanismes qui puissent permettre de maitriser l’ensemble de ces situations et de les encadrer au mieux de façon à pouvoir suivre toute la question religieuse au sein de la société, au sein des communautés», a expliqué Auguste Denise Barry, le ministre en charge de l’Administration territoriale, à la sortie du conseil des ministres.
L’Onafar sera une structure consultative et de veille. Il est placé sous la tutelle administrative du ministère de l’Administration territoriale et sous la tutelle technique du Conseil supérieur de la communication. Les dix membres qui le composent représentent le Conseil supérieur de la communication, le ministère de l’Intérieur, la Fédération des églises et missions évangéliques, la Fédération des associations islamiques du Burkina et la Conférence épiscopale Burkina-Niger.
Pays laïc, le Burkina Faso compte 60% de musulmans et 30% de chrétiens, qui cohabitent harmonieusement avec les adeptes des religions traditionnelles.
DTS
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